La politique africaine de la France
Entre relations complexes et complexées
09/03/2016
LA POLITIQUE AFRICAINE de la France ne peut se comprendre que dans le contexte de mondialisation et de multipolarisation de la planète mais également d’intégration de la France au sein de l’Union européenne et de diversification des partenaires de la part de l’Afrique. Les anciennes puissances coloniales ont perdu de leur influence en Afrique tout en demeurant présentes et en exerçant parfois des fonctions régaliennes. C’est le cas de la France pour la monnaie et l’armée. Il y a également dilution de leur influence au sein de l’UE. Les États-Unis et surtout les puissances « émergentes » d’Asie et d’Amérique Latine sont devenus des acteurs stratégiques. Les grandes régions africaines sont caractérisées par de nouveaux partages des zones de présence, d’’influence entre les pays occidentaux, les puissances pétrolières du monde chiite et sunnite et les puissances émergentes notamment asiatiques. La moitié des relations économiques se fait aujourd’hui avec les pays du Sud notamment les BRICs.
Les puissances régionales et internationales, sont dans des jeux de rivalités, de coopération et d’alliances. La realpolitik mobilise le hard power notamment militaire et politique ; le soft power, religieux, linguistique, médiatique, culturel développe des diplomaties d’influence. Les stratégies des principaux acteurs répondent à des objectifs de conquêtes, de présence pour saisir des opportunités mais également de protection contre les nuisances ou les risques d’effets domino. Elles combinent les pouvoirs structurels (de sécurité, de production, de financement et de savoirs) et relationnels (Strange). Les espaces structurés par des réseaux diffèrent des frontières officielles issues de la violence de l’histoire : même s’ils confirment paradoxalement l’assise territoriale des Etats tout en contribuant à les fragiliser. Certaines puissances comme la France ou la Chine ont une visibilité forte alors qu’Israël, les pays du Golfe ou l’Iran agissent par les services de renseignement notamment militaires, le champ religieux pour les puissances sunnites et chiites ou les réseaux (libanais, diasporas indiennes).
I. De la FranceAfrique à l’AfricaFrance [1] ?
La France occupe, de par son histoire, un rôle de puissance régionale en Afrique. Elle a cru selon le mot du ministre des Affaires étrangères L. de Guiringaud que 500 hommes pouvaient changer le destin de l’Afrique. « Sans l’Afrique, il n’y aura pas d’histoire de la France au XXIe siècle » pour F. Mitterrand [2]. L’Afrique donnait à la diplomatie et aux armées françaises l’espace sans lequel il n’y a pas de stratégie possible ni de puissance. On a observé un maintien des accords et des pratiques mis en place lors de la Communauté franco-africaine, mais les liens se sont en partie fissurés. La diplomatie gaullo-mitterrandienne a privilégié l’Afrique francophone avec parfois un double discours internationaliste, voire tiers-mondiste, et « réaliste ». Les relations sont devenues parfois tendues du fait des liens paternalistes de la « Franceafrique » (expression utilisée par Houphouët-Boigny) et de nombreux contentieux (cf. le Rwanda, la faible transparence de certaines relations politiques, militaires, pétrolières, monétaires au sein de la zone franc).
La diplomatie économique tend à diversifier les relations françaises avec l’ensemble de l’Afrique mais la Francafrique est rattrapée par les questions de sécurité. Les liens entre la France et l’Afrique demeurent forts (100 millions de francophones, 2,3 millions d’immigrés en France, 23 5000 Français en Afrique, accueil de plus de 110 000 étudiants africains en 2010, 400 partenariats entre collectivités locales…), mais ils tendent à se normaliser. Le nombre d’assistants techniques de 10 000 en 1990 est devenu inférieur à 1000 en 2016. Le capitalisme d’Etat post colonial a fait place à un capitalisme financier mondialisé, avec diversification des partenaires de l’Afrique et réorientation des relations de la France hors des « pays du champ
La politique complexe et complexée de la Française vis-à-vis de l’Afrique
Les relations complexes et complexées entre l’Afrique et la France sont traversées par des effets contradictoires. Les effets de distanciation, remontent à la décolonisation et à la construction européenne qui ont été concomitantes et aujourd’hui à la peur ou l’impossibilité de se déplacer dans certaines régions. Les effets de boomerang renvoient aux retours d’histoires refoulées des conquêtes coloniales « ce passé qui ne passe pas », des guerres d’indépendance, des migrations qui se sont traduites par des échecs de l’intégration de la deuxième et surtout de la troisième génération des immigrés. Les effets de connexion se caractérisent par des interdépendances asymétriques. Les écarts de revenus, de productivité, de compétitivité ou des acquis sociaux entre l’Europe et l’Afrique demeurent très élevés mais à l’intérieur de ces continents, les inégalités et les exclusions augmentent. La vieille Europe, et notamment la France, et l’Afrique sont impliquées, tant par leur histoire et la géographie que par les différentiels démographiques ou les défis d’emplois et de vulnérabilités des jeunes.
La politique de la France vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne s’explique par des préoccupations culturelles, géopolitiques et humanitaires avec certains intérêts économiques, miniers, pétroliers ou de soutien de firmes recherchant des niches. Les leviers d’action vont de la réactualisation des liens historiques, géographiques, historiques et culturels au soft power de la diplomatie d’influence du lobbying. Elles vont de la diplomatie économique jusqu’aux interventions dans le champ humanitaire, politique et militaire. Mettre en avant le jeu de la diplomatie économique ne permet pas de comprendre la complexité du contexte colonial et post-colonial, pré- ou post-guerre froide, fait de liens affectifs, de mauvaise conscience, de dette non éteinte, d’assistance et de frustration.
Un jeu de miroir, à deux discours inversés
La relation complexe et complexée France-Afrique renvoie, dans un jeu de miroir, à deux discours inversés. À celui des Français hésitant entre ingérence et indifférence correspond celui des Africains oscillant entre le sentiment d’abandon et d’intervention néocoloniale. Les réseaux et le cordon ombilical ont été trop durables pour que des arrière-pensées ne soient présentes. La décolonisation tardive reste source de ressentiments.
Le poids politique de la France dans les pays africains s’explique par une multitude de facteurs (y compris la crainte du chaos et la volonté de prévenir des conflits) : par la défense de la francophonie, par des relations de clientélisme et la constitution de réseaux conduisant à des financements de partis politiques ou par les voix apportées par les pays francophones aux Nations unies. À la cacophonie institutionnelle des centres de décision s’ajoute une imbrication d’objectifs interdisant une stratégie claire.
II. Un relatif désengagement de la France sauf dans le domaine militaire
L’aide française s’élève en 2015 à environ 10 milliards euros par an mais les dons aux 17 pays prioritaires se situent à 200 millions. Elle continue de s’orienter principalement vers l’Afrique subsaharienne (59 % du total) dont la moitié vers des PMA. L’Agence Française de Développement (AFD) joue un rôle croissant avec 30% de l’aide déboursée dont 84% de prêts. Plus de 30 % de l’aide française est multilatérale. Durant la guerre froide, la politique économique de la France vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne reflétait, dans la tradition gaulliste, l’importance géopolitique que Paris attachait à cette région (francophonie, votes aux Nations unies, enjeux pétroliers, crainte du communisme, etc.).
La chute du mur de Berlin (1989), les élargissements de l’Union européenne (1995, 2004, 2007, 2013) et l’accélération du processus de mondialisation, ont entraîné une certaine normalisation des relations entre la France et l’Afrique. Le discours de F. Mitterrand à La Baule en juin 1990 (qui lie l’aide française envers l’Afrique à la démocratisation), la doctrine Balladur de 1993 (qui préconditionne l’assistance bilatérale française à la signature d’accords avec les institutions de Bretton Woods), et la dévaluation de la devise de l’Afrique francophone (les francs CFA) en janvier 1994, sont autant de signes perçus comme un lâchage de l’Afrique par l’ancienne mère patrie coupant le cordon ombilical.
La Realpolitik conduit à des accommodements vis-à-vis de satrapes et elle est accusée de maintenir en survie artificielle des régimes autocratiques. On lui fait le double procès d’ingérence et d’abandon. Les acteurs intervenants dans la coopération et le partenariat avec l’Afrique sont très diversifiés avec un rôle croissant de la coopération décentralisée, des ONG, du partenariat privé-public ou de la mobilisation des diasporas africaines.
La France a défini 17 pays pauvres prioritaires pour l’aide. La diplomatie économique qui doit se traduire par des effets de retour, de levier et d’influence est complémentaire à la fois d’une politique visant à la transparence et aux droits de l’homme et des interventions militaires. La coopération au développement et la coopération culturelle, pourtant stratégique à long terme, ont perdu de leur poids face aux priorités environnementales et militaires.
La présence militaire française s’est renforcée. L’Afrique oubliée du « Livre blanc » est redevenue une des priorités militaires de la France. 70% de la coopération militaire française est destinée à l’Afrique. La France est à la fois arbitre et partie prenante et parfois prise entre deux feux (cf. le rôle de la force française Licorne en Côte-d’Ivoire ou de la force Sangaris en Centrafrique en 2013-2015). L’armée française agit sous mandat des Nations unies. Les accords de défense, les 16 accords militaires et la présence militaire française trouvent leur origine dans les accords signés au moment des indépendances. On estime, en 2015, notamment à Djibouti et dans les opérations Barkhane au Sahel et Sangaris en Centrafrique, le nombre de militaires français en Afrique à environ 9 000 hommes contre 5 000 en 2012 dans 8 bases ou points d’appui, soit une dépense annuelle supérieure à 1 milliard d’euros.
Carte. L’opération Barkhane, une régionalisation
des moyens engagés face à une régionalisation
du terrorisme
Carte. L’Afrique, un partenaire stratégique
pour le statut de puissance mondiale
française
Les forces armées sont impliquées dans des opérations de sécurité multidimensionnelles et des guerres asymétriques utilisant l’insurrection, la guérilla ou le terrorisme. Les opérations se font dans des contextes très difficiles et ont permis de contenir les groupes terroristes mais elles ne peuvent les éradiquer. A terme, les forces d’interposition demandées par les populations risquent d’être perçues par certains comme des troupes d’occupation. La seule réponse durable renvoie à des relais par des forces nationales et régionales et une réorientation de l’aide vers les zones et les populations vulnérables s’en prenant au terreau du terrorisme.
Les relations commerciales franco-africaines se sont relâchées. Après la crise de 1929, la France s’était repliée sur son empire colonial. Les préférences commerciales, qui ont perduré avec le Traité de Rome de 1957, se sont progressivement érodées, alors que l’Afrique demeurait exportatrice de produits primaires peu diversifiés. En 1950, l’empire colonial représentait 60 % du commerce extérieur français. La part de l’Afrique dans les exportations françaises de 8,7 % en 1970 est passée à 5 % en 2015. L’Afrique fournit 4 % de ses importations. Même si les exportations françaises vers l’Afrique ont doublé en valeur depuis 2000, la France a vu sa part relative dans les relations commerciales de l’Afrique diminuer de moitié en passant de 10,1% en 2000 à 4,7% en 2011.
La France a reculé fortement dans ses positions historiques au sein de la Zone franc, notamment en Côte d’Ivoire et au Cameroun, elle représente 17% des importations des pays de la Zone franc. Trois pays représentaient en 2005 plus de 50 % des importations françaises d’ASS et 45 % des exportations françaises vers l’ASS (Afrique du Sud, Côte-d’Ivoire et Nigeria). Entre 2000 et 2011, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont représenté 37% de l’accroissement des exportations françaises vers l’Afrique alors que la France représente respectivement 2,5% et 3,6% du total des importations de ces deux premières puissances africaines. On estime que les exportations de 1 milliard d’euros représentent 10000 emplois. Si la France maintenait ses parts de marché d’ici 10 ans soit 4,7% ceci représenterait 360000 emplois en France (cf. Rapport Vedrine et al, Afrique France : un partenariat pour l’avenir, Paris, La documentation française, 2013).
Les entreprises françaises pèsent davantage au niveau des IDE dont le stock a été multiplié par 4 entre 2005 et 2011 pour se situer à 23,4 milliards US$. Les PME sont par contre moins présentes avec une méconnaissance et une perception forte du risque en Afrique. Certains intérêts des firmes françaises demeurent dans les secteurs pétroliers ou dans des niches. Les firmes bénéficient des avantages liés à la langue, à la monnaie unique dans les pays de la zone franc, des mécanismes de coopération monétaire et d’appuis directs de l’État français, des garanties de la COFACE (société publique garantissant les risques des exportateurs français), et de réseaux anciens. Un nouveau capitalisme a su tirer profit de la privatisation et de la restructuration des économies. Le redéploiement du capitalisme français résulte principalement des enjeux pétroliers (Angola, Nigeria) et de la volonté d’être présent sur des marchés plus importants – notamment en Afrique du Sud – que ceux des pays francophones de l’Afrique.
III. La Zone franc : survivance coloniale ou fondement d’une monnaie régionale africaine ?
La Zone franc/Afrique est le fruit d’une histoire coloniale qui a survécu à la différence des autres zones (sterling, escudo…). Elle demeure un régime monétaire original qui a connu de nombreux avatars. Elle a une dimension verticale, du fait des liens monétaires et budgétaires avec le Trésor français et une dimension horizontale compte tenu des relations croissantes d’intégration au sein de l’UEMOA, de la CEMAC et de la Banque centrale des Comores. Cette orthogonalité de la zone l’éloigne des histoires européennes ou des modèles théoriques des zones monétaires.
Née de la volonté initiale d’isoler l’empire colonial du marché international et de créer un espace préférentiel après la crise de 1929, la Zone franc s’est adaptée à des bouleversements tels que l’abandon des préférences impériales, la décolonisation, la flexibilité des changes, la convertibilité du franc français et la disparition des contrôles des changes. Elle n’a pas disparu avec la dévaluation des francs CFA de janvier 1994 ou la mise en place de l’euro en 1999. Elle s’est, en revanche, transformée avec approfondissement des intégrations régionales, la construction d’indicateurs de convergence au sein des unions monétaires, et la mise en œuvre de politiques orthodoxes par des banques régionales plus indépendantes des pouvoirs politiques, les unions monétaires de l’Afrique occidentale et centrale sont devenues moins dépendantes du Trésor français.
La mise en place de l’euro n’a pas supprimé l’accord budgétaire entre le Trésor français et les banques centrales africaines, mais elle l’a rendu moins exclusif et plus transparent, en accroissant le droit de regard de la Banque centrale européenne. On note également une divergence des deux unions monétaires : CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) et UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Cette évolution tient à la fois aux changements des règles de convertibilité des monnaies entre les deux monnaies CFA et aux conjonctures asynchrones des deux unions monétaires, la CEMAC étant essentiellement pétrolière à la différence de l’UEMOA.
L’essentiel des intérêts économiques français en Afrique se trouvent hors des pays de la Zone franc. Le devenir de la zone franc reste un sujet tabou et toute réforme risque d’entraîner une fuite des capitaux.
L’appartenance à la Zone franc apporte certains avantages pour les Etats membres tels que, la convertibilité des monnaies, l’existence de monnaies régionales, l’absorption des chocs extérieurs, la garantie contre les attaques spéculatives ou la défiance vis à vis des monnaies, des règles de convergence entre pays membres, ou la faible inflation, un transfert de crédibilité favorisant la confiance. Elle présente également des inconvénients et des risques tels que la surévaluation (le FCFA s’est apprécié de plus de 30% entre 1994 et 2014), l’absence de politiques contra cyclique liées à la flexibilité du taux de change ; elle favorise les importations notamment alimentaires aux dépens de l’agriculture et pénalise la majorité des industries pour leur remontée en gamme de produits. Elle est perçue, comme une atteinte à la souveraineté monétaire. Elle traduit une influence hégémonique de la France notamment par le Trésor français et indirectement de la Banque centrale européenne.
La Zone franc a, en revanche, un faible intérêt économique pour la France. La masse monétaire de la cette zone représente 1,5 % de la masse monétaire de la France. Elle compte pour 4 % des échanges extérieurs français et des implantations des entreprises françaises à l’étranger mais la France représente 17% des partenaires de la Zone franc. Les expatriés français sont estimés à 60 000. L’essentiel des intérêts économiques français en Afrique se trouvent hors des pays de la Zone franc. Le devenir de la zone franc reste un sujet tabou et toute réforme risque d’entraîner une fuite des capitaux. La question demeure de savoir si elle éclatera en conduisant à un nationalisme monétaire, si elle sera la base d’une monnaie régionale indépendante, ou si elle favorisera une zone monétaire élargie à partir d’accords préalables monétaires avec des pays non membres (ex. du Ghana) au sein de la CEDEAO.
En conclusion, la xénophobie et le populisme progressent en France comme en Europe avec tous les amalgames entre « races » et couleur de peau, migrants et réfugiés, immigration et intégration, chômage et concurrence des emplois, islam et violence. L’histoire coloniale, refoulée, n’est pas débattue sereinement avec des regards croisés. Or l’Afrique n’est pas un ailleurs lointain ; elle est aussi un laboratoire qui, en grossissant les traits, joue un effet de loupe sur les sociétés de la planète et de miroir vis-à-vis de soi. Elle révèle des singularités et des niveaux extrêmes de pauvreté et de vulnérabilité mais également des universaux sur les valeurs, la dignité des hommes, le fait que la vie de toute personne a la même valeur. Plusieurs territoires africains connaissent avec amplification les crises liées, au désœuvrement des jeunes, aux trafics, au terrorisme, à l’islamisation de la radicalité. L’enrichissement y côtoie les vulnérabilités extrêmes.
L’Afrique concerne le devenir de la France et de l’Europe. Tel un volcan, elle déploie à la fois ses énergies, sa violence et sa fertilité. Sa population a décuplé en un siècle ; comptant pour moins de 10% de la population mondiale en 1950 et 15% en 2015, elle pèsera pour 1/ 4 en 2050 et représentera, alors, une fois et demi la population de la Chine et deux fois la population de l’Europe alors qu’elle comptait pour la moitié un siècle plus tôt. Elle doit, en même temps, répondre aux défis environnementaux notamment climatiques, alimentaires, sécuritaires. Ces défis globaux doivent être contextualisés et différenciés selon les régions. Ils sont des risques ou des opportunités selon les stratégies des politiques, les pratiques des acteurs et les régulations ou les dérégulations sociales. La jeunesse est une opportunité ou une bombe à retardement. Seule la croissance économique, inclusive et créatrice d’emplois pour les jeunes, et des co-opérations entre la France et l’Europe et l’Afrique transformeront les risques en opportunités.
Par
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[1]
Selon A. Glaser, Africa France ; quand les dirigeants africaines
deviennent les maîtres du jeu, Paris, Fayard, 2014 et le nom de la
fondation créée en 2014.
[2] F. Mitterrand, Présence française et abandon, Paris, Plon, 1957.
[2] F. Mitterrand, Présence française et abandon, Paris, Plon, 1957.
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