LE BATONNIER JEAN-CLAUDE MUYAMBO DENONCE MOISE KATUMBI ET LA CORRUPTION AU KATANGA
26/10/2015Jean-Claude Muyambo Kyassa détenu d’opinion et politique à la prison centrale de Makala à Kinshasa, qui totalise 50 ans d’âge ce lundi 26 octobre 2015.
Jean-Claude Muyambo dans son fauteuil roulant devant le
tribunal de Kinshasa, le 3 juin 2015.
Monsieur
le Président,
Chers
Collègues Délégués,
Je
vous remercie de me compter parmi vous, afin qu’ensemble, nous
puissions réfléchir sur les problèmes qui sévissent actuellement
dans notre pays en vue de donner des pistes de solution au
développement de notre pays, la République Démocratique du Congo
et ce, dans le cadre des présentes assises de Concertations
Nationales telles que souhaitées par le Chef de l’Etat, Son
Excellence Monsieur Joseph KABILA KABANGE dans son discours
d’ouverture du 07/09/2013, ainsi que toutes les forces vives de la
nation congolaise.
Notre réflexion portera essentiellement sur la gestion catastrophique dans l’économie, Secteur Productif et Finances Publiques en République Démocratique du Congo dans le secteur minier et des entreprises publiques et privées et son impact sur la population. Comme le Chef de l’Etat l’a dit dans son discours, le Délégué doit parler librement et sans contrainte. Comme je peux dire en Lingala, « Ganga lokola kake, tozala sérieux et francs » et en Français, c’est-à-dire, je dis, cries comme la foudre, nous devons être sérieux et francs.
- Chemin de fer et Routes
- Chemin de fer
Le
chemin de fer de la République Démocratique du Congo débute :
- à SAKANIA, passe par KASUMBALESA, et arrive à Lubumbashi. De LUBUMBASHI à LIKASI et FUNGURUME, TENKE, Kolwezi, MUTSHATSHA, DILOLO jusqu’au port de LOBITO en Angola.
- De FUNGURUME à LUENA, de LUENA à BUKAMA, de BUKAMA à LUBUDI, de LUBUDI à KAMINA, de KAMINA à KABONGO, de KABONGO à KITENGE, de KITENGE à LENGE, de LENGE à KABALO, de KABALO à NYUNZU jusqu’à KALEMIE.
- De KAMINA à MWENE-DITU, de MWENE-DITU à KANANGA, de KANANGA à MWEKA, de MWEKA à ILEBO. De KABALO à KINDU, UBUNDU jusqu’à KISANGANI.
Tout
au long de ce chemin de fer, vivent des travailleurs avec leurs
membres de famille qui se comptent par milliers dont certains
abritent le camp laissé par les colons et d’autres dans des
maisons de fortune, vivant dans une situation de non-paiement des
salaires de plus de 30 mois par manque d’unités de production et
pièces de rechange, et ce depuis plusieurs années avec comme effet
d’entrainement la fuite des ingénieurs, des techniciens,
infirmiers, machinistes, etc.
A
cela s’ajoute la famine et les maladies de toute sorte.
Devant
cette situation lamentable, il nous est permis de poser la question
suivante : « Est-ce que la Société Nationale des Chemins
de fer du Congo va-t-elle se remettre debout et faire face à
toutes ces charges, surtout sociales ? »
Moi,
je dis non pour la simple raison que voici : le 11 juin 2013, à
moins que je ne me trompe de date, me trouvant au Katanga, j’ai
appris une surprenante et mauvaise nouvelle. C’était lorsque le
Premier Ministre venait inaugurer une dizaine de locomotives pour
donner un nouvel élan à la SNCC et redresser ainsi cette
entreprise qui est par terre avec le concours de la Banque Mondiale.
A
ma grande surprise, j’ai été amené à constater qu’il y avait
agitation dans la ville. Je ne savais pourquoi ! Je me suis
renseigné pour en savoir plus et quelqu’un me dira qu’on veut
boycotter le programme du Gouvernement Central portant relance des
activités de la SNCC, au motif qu’une société de transport
routier va voir le jour dans un proche avenir sous la dénomination
de « HABARI
GANI ? »,
« SANGO
NINI ? »
en lingala, « MALU
KAYI ?»
en Tshiluba, « INKI
MAMBU ? »
en kikongo, « QUELLE
NOUVELLE ? »
en français, « WHAT
NEWS »
en anglais.
Mon
informateur ne manquera de me donner les noms des actionnaires de
cette société. J’ai cru dans un premier temps qu’il s’agissait
d’une blague de mauvais goût de sa part ou encore un simple
canular. Mais lui m’a dit que je pouvais me renseigner auprès des
Responsables de la société TENKE-FUNGURUME.
C’est
ainsi que j’ai pris rendez-vous avec ceux-ci dans un hôtel de la
place (Lubumbashi). Je me suis fait accompagner de mon assistant et
leur délégation était composée de trois personnes issues des
rangs de grands responsables de ladite société. Je leur ai posé
deux questions :
- La première : Est-ce vrai que vous voulez préfinancer des particuliers dans un projet de transport routier ?
L’un
des responsables de la société TENKE-FUNGURUME me dira
qu’effectivement ils allaient préfinancer quelques personnes et
les aider à créer une société de transport dénommée « HABARI
GANI ? ».
A
ma question de connaître qui en sont les actionnaires, il sourie. Et
moi de lui préciser que je connaissais les actionnaires. Je leur ai
dit que c’est un mauvais projet. Nous nous sommes séparés en lui
confirmant que je dénoncerai ce projet non seulement en République
Démocratique du Congo mais aussi aux Etats-Unis d’Amérique.
Monsieur
le Président,
Chers
Collègues Délégués,
Il
y a trois semaines que TENKE-FUNGURUME Mining vient de financer un
premier lot de 150 camions de marque MERCEDES, qui est arrivé à
Lubumbashi, sur lesquels se trouve un écriteau où est mentionné
« HABARI
GANI ».
Ces camions sont
stationnés
dans un dépôt se trouvant sur la route KINSEVERE et en mouvement
pour le moment au Katanga. Pour votre information, la plupart des
chauffeurs conduisant lesdits camions sont de nationalité Zambienne,
Zimbabwéenne, Sud-africaine, Tanzanienne, au motif fallacieux que
les collègues Congolais ne savent pas parler l’Anglais, alors que
la législation congolaise en matière du travail, que ce type de
travail soit réservé aux Congolais.
Pire
encore, ces chauffeurs malgré qu’ils ne savent pas parler non plus
le français, ne se gênent pas à essayer de communiquer avec les
policiers de circulation routière en leur demandant par exemple
« How
are you ? » et
ainsi, se moquer des Congolais.
Pour
notre part, il serait impérieux et important que l’Etat Congolais
ordonne conformément aux dispositions de la République en la
matière et de notre Constitution, à TENKE-FUNGURUME, d’annuler le
contrat de transport et tout engagement fait en violation de la loi,
et mette tout en œuvre pour la relance de la Société Nationale des
Chemins de fer du Congo, SNCC en sigle, afin de lui permettre
d’accomplir les objectifs lui assignés et de relancer les
activités commerciales des populations vivant le long des rails, et
des Sociétés de nos provinces.
- La deuxième question : Pourquoi sponsorisez-vous l’équipe de Tout-puissant Mazembe à hauteur de 5 millions de dollars américains ?
L’un
des Responsables de TENKE-FUNGURUME Mining me répondra, c’est le
choix de notre maison-mère à Phoenix aux Etats-Unis d’Amérique.
Je lui ai rétorqué en me basant par exemple sur la politique
commerciale de la compagnie SAMSUNG qui sponsorise l’équipe de
CHELSEA. Parce qu’il s’attend en sponsorisant cette équipe, à
ce que les supporters de cette équipe de football à travers le
monde achètent les produits de marque SAMSUNG, par contre, aucun
supporter du Tout-puissant Mazembe n’achèterait les minerais !
Finalement,
l’un d’eux me dira que nous venons de sponsoriser aussi l’équipe
adverse de LUPOPO. A quelle hauteur, il me dira 200.000$, nettement
inférieur à 5 millions octroyés illicitement en violation des
normes footballistiques au Tout-puissant Mazembe. Puisque cela ne
cadre pas avec la raison sociale de ces sociétés commerciales.
Il
sied de préciser qu’il n’y a pas que cette société qui
sponsorise l’équipe de Tout-puissant Mazembe. En effet, toutes les
sociétés installées au Katanga ont l’obligation de verser au
minimum 500.000 dollars américains. Et elles ont l’obligation de
payer les places au Stade Mazembe. Si tel est le cas, il faudra alors
le faire pour toutes les équipes pour qu’il y ait une bonne
compétition. Mais dans le cas d’espèce, il y a anguille sous
roche et arnaque.
Imaginez-vous,
quelles sommes d’argent le Tout-puissant Mazembe perçoit comme
« fonds de commerce » chaque année au détriment du
Trésor public et de la population Katangaise qui du reste n’est
pas contre cette équipe.
Le
sponsoring apporte plus au moins 60 millions de dollars américains.
Le loisir coûte plus cher que le social de la population.
- La Route
Toutes
les Provinces ne peuvent se développer au même moment, c’est-à-dire
qu’il y a des Provinces qui vont se développer rapidement par
rapport à d’autres et par contre, il y aura un effet
d’entrainement.
A
titre illustratif, la route Mbuji-Mayi – Kasongo n’a pas connu
une avancée malgré le financement de la Banque Mondiale. Pourquoi ?
C’est
parce que l’entrepreneur devait commencer à travailler partant de
Mubji-Mayi vers Kasongo. Or, Mbuji-Mayi étant une ville enclavée,
donc, il eût fallu commencer par réfectionner la route de
Lubumbashi vers Mbuji-Mayi et ensuite amorcer les travaux de
Mbuji-Mayi vers Kasongo.
Comme
solution, le FONER doit être une structure décentralisée se
retrouvant dans chaque province, comme l’a dit autrement le
Gouverneur Alex KANDE de la Province du Kasaï-Occidental dans son
exposé, afin de disposer d’une bonne route partant de Kasumbalesa
au Katanga à Moanda dans la Province du Bas-Congo, en passant par
Mbuji–Mayi, Kananga, Kikwit et Kinshasa, où les recettes des
péages restent dans chaque province.
- Gestion des mines
Honorables
Membres du Présidium,
Chers
Collègues Délégués,
J’aurai
bien voulu parler d’une manière générale de la situation minière
dans notre pays. Mais, le temps faisant défaut, je me limiterai à
parler essentiellement de la gestion de ce secteur dans la Province
du Katanga dont la gestion chaotique n’est pas tout à fait
différente de celle des autres Provinces de la République
Démocratique du Congo.
En
effet, nonobstant le boum minier, la presque totalité de la
population Katangaise continue à croupir dans une misère infernale
sans nom, et livrée aux mains des prédateurs de tout bord. Elle n’a
ni eau, ni électricité, ni soins médicaux, encore moins le
transport et une bonne alimentation.
C’est
dans cet esprit que les sociétés minières avaient répondu à un
appel de fonds à hauteur de 10.000.000$ pour l’achat d’un
transformateur de la SNEL en panne à la demande des autorités
provinciales. Ce, en vue de soutenir le programme d’amélioration
de la desserte en eau potable et d’électrification. Ce qui est
normal qu’elles puissent les défalquer dans leur budget réservé
au social, mais malheureusement sur terrain aucun résultat n’est
visible.
Sachant
bien que ces dernières sont assujetties aux paiements des factures
de la SNEL et autres taxes dues. Dans ces conditions, comment ces
sociétés vont-elles justifier ce type de prélèvement auprès de
leurs organes de contrôle conformément à l’Acte uniforme de
l’OHADA ? Certes, un tel matraquage est de nature à décourager
les investisseurs et favoriser la fuite des capitaux.
Pour
rappel, pendant les années de gloire de la Gécamines, cette société
arrivait à produire entre 400.000 et 450.000 tonnes de cuivre par an
et le prix du cuivre sur le marché variait entre 1.000$ et 1.200$ la
tonne. La Gécamines, par conséquent le Katanga, contribuait à
hauteur de 75% au Budget national. A cette époque, la Ville de
Kolwezi, grâce au concentrateur de Kamoto, était considérée comme
le poumon économique de la République du Zaïre, actuellement
République Démocratique du Congo.
A
ce jour, toutes les Sociétés minières du Katanga produisent près
de 700.000 tonnes de cuivre et le prix varie entre 8.000$ et 9.000$
la tonne. Et le Katanga contribue à moins de 15% au Budget national,
ceci serait dû à la mauvaise gouvernance de ce secteur dans la
Province du Katanga par les services concernés. Il m’arrive
rarement de faire l’apologie d’une personne, mais dans le souci
de faire une bonne lecture et sans parti pris dans ce secteur, je
formule le vœu que le Bureau de la Coordination puisse suivre le
dernier documentaire du cinéaste belge Thierry Michel, ainsi que
l’analyse d’un journaliste français du nom de Lionel Boisseau
que je mets en sa disposition.
Dans
ce documentaire du cinéaste belge Thierry Michel, des journalistes
indépendants, les activistes des Organisations de Défense des
Droits de l’Homme, les politiciens de l’opposition, en bref,
toutes les couches sociales de la République Démocratique du Congo
se sont exprimées librement et ont dénoncé cette maffia, et les
comportements de tous les prédateurs sur la gestion des mines au
Katanga. Il serait important de suivre ce documentaire car une fois
sortie en Belgique, les mêmes personnes qui ont eu à dénoncer la
magouille ont été visitées et se sont rebiffées. C’est la
corruption à ciel ouvert.
Dans
ces conditions, il est vrai que le Katanga ne remplisse comme il se
doit son rôle de moteur économique du pays.
C’est
pourquoi, j’en appelle à votre conscience nationale et à votre
patriotisme pour que des mécanismes appropriés soient mis en place
afin de clarifier cette situation, sanctionner conformément à la
Constitution, aux Dispositions légales Règlementaires, des Statuts
de Rome pour que soient bannies ces antivaleurs.
- Fraude douanière, minière et la corruption
- Fraude douanière
Je
vous prie de trouver les preuves probantes en annexe ainsi que pour
le détournement des deniers publics. Et j’essaierai d’une
manière brève de vous démontrer comment on fraude à
l’importation,
cas de poisson chinchard communément appelé Mpiodi.
Et des camions de marque VOLVO et autres qui travaillent dans des
mines. Sujet qui sera développé au point II.2.2.
- Fraude minière et la corruption
A
l’exportation : Cas du cuivre et du cobalt, comment on diminue
la valeur marchande et on falsifie des documents. Cas de MUNDO
MINING.
Cette
façon de se comporter et d’agit amène en toute liberté la
corruption dans la province du Katanga. Et je le dis tout haut et
sans être contredit qu’il ne suffit pas de consulter le Petit
Robert, il suffit de passer une heure au Katanga, vous allez
comprendre ce qu’est la corruption.
Le
secteur minier est considéré jusque-là par le Gouvernement de la
République Démocratique du Congo comme le secteur moteur de
l’économie congolaise. En 2010, sa contribution a été de 12%
dans la formation du PIB, de 9% au budget de l’Etat et de 50% de
recettes d’exportation. Sa participation à la croissance au budget
de l’Etat reste faible au regard du potentiel qu’il représente.
En
effet, le budget de l’Etat était essentiellement pourvu lors des
décennies 70, 80 et 90 par les ressources provenant du secteur
minier particulièrement de la Générales des Carrières et des
Mines, Gécamines en sigle.
Il
est donc question pour le Gouvernement de la République mis en place
à l’issue des élections de novembre 2011, de relancer la
production minière par des entreprises existantes ou à installer en
vue de soutenir la croissance et l’emploi sera l’objectif
principal du programme visant à porter la contribution du secteur
minier au budget de l’Etat de 9% en 2010, à 20% en 2016 et la
contribution au PIB de 12% à 20% en 2016.
Le
programme du Gouvernement présenté en mai 2012 par le premier
Ministre devant la Représentation nationale se propose de développer
et/ou de renforcer les industries structurantes existantes et à
créer, particulièrement l’industrie du cuivre, en vue de produire
les câbles électriques et le matériel de construction, l’industrie
de l’acier dans le but de promouvoir la production de l’acier et
des matériaux mécaniques dans les proportions suivantes :
- Cuivre : 500.000 T en 2011 à 1.500.000 T d’ici fin 2015 ;
- Cobalt : 120.000 T en 2011 à 180.000 T en 2015 ;
- Zinc : 19.000 T en 2011 à 60.000 T en 2015 ;
- Or : 5.000 kg en 2011 à 12.000 kg en 2015 ;
- Diamant : 22 millions à 27 millions de carat en 2015 ;
- Coltan : 500 T par an entre 2012-2016 ;
- Wolframite : 1.200 T par an entre 2012-2016 ;
- Cassitérite : 10.000 T par an entre 2012-2016.
Cependant,
les retombées financières de cette production équivalente de la
Gécamines ne sont pas perceptibles.
Nous
estimons pour notre part que la faible participation du secteur des
mines au budget national telle que décriée par Son Excellence
Monsieur le Premier Ministre dans le Plan d’Action du Gouvernement
est notamment due à la fraude, l’évasion fiscales et la
corruption.
La
fraude et la corruption sont justement entretenues désormais de
façon formelle dans la politique commerciale de la Gécamines et des
autres entreprises minières. En effet, à la fin de chaque année,
la Gécamines évalue toutes les dépenses effectuées avant de fixer
les prix à appliquer aux intervenants miniers. Les frais à payer
pour la sortie des minerais par les différents partenaires de la
Gécamines et autres exploitants miniers sont de deux ordres à
savoir les « frais sans reçus de caisse » et les « frais
avec reçus de caisse ».
Les
frais avec reçus de caisse sont ceux perçus en faveur du trésor
Public. Les intervenants les paient suivant une mercuriale établie
par l’Etat par l’entremise de ses services compétents au niveau
de la banque. L’exploitant minier brandit juste
la preuve de paiement versé à la banque avant la sortie du camion
pour l’exportation des produits miniers. Ces frais donnent l’idée
de ce qui est reçu par l’Etat dans ce domaine.
Par
contre, les frais dits sans reçus sont ceux qui ne sont pas
officiellement connus par les services compétents de l’Etat et qui
ne sont pas canalisés vers le Trésor Public. Ils sont généralement
versés directement auprès des responsables de différentes
Divisions des services étatiques ou leurs représentants. Ces frais
relèvent en effet, d’une organisation interne et presque parallèle
de la Gécamines et des autres sociétés minières.
Le
flou entretenu par la coexistence des frais sans reçus et les frais
avec reçus ouvre naturellement la voie à la fraude fiscale, à
l’évasion fiscale, à la corruption mais aussi au trafic
d’influence des autorités politico-administratives et miliaires
tant provinciales que nationales.
Ainsi,
selon un élu du peuple de Lubumbashi qui a fourni tous ces
renseignements, nous pouvons donc confirmer après recoupement des
faits que dans les frais perçus à l’exportation de chaque camion
des produits miniers à partir de Lubumbashi, il existe des frais
légaux et des frais illégaux.
Les
frais légaux à l’exportation
Les
frais légaux à l’exportation d’un camion des minerais à
Lubumbashi sont sauf erreur de notre part :
- Gouvernement Central
- La taxe Rémunératoire représentant 1% de la valeur de la marchandise. On l’appelle aussi tarif douanier et est imposé par la DGDA (Mercuriale). Cette taxe est payée à la banque moyennant reçu.
- Les frais bancaires. Reçu à présenter comme justification de l’argent perçu par le Trésor Public.
- La Redevance informatique, taxe à payer moyennant reçu (au profit du Trésor Public).
- L’OCC : taxe à payer avec reçu au profit du Trésor Public.
- Labo. Bien que payée moyennant reçu, cette taxe ne va pas au trésor Public mais profite aux particuliers.
- La CEEC : taxe payée avec reçu au profit du Trésor à hauteur de 125$/camion dont 70% revenant à la CEEC et 30% à la Direction des Recettes du Katanga.
- La Radioactivité : taxe payée moyennant reçu au profit du Trésor Public et du Gouvernorat à raison de 80$ US/camion.
- Gouvernement Provincial
- Taxe Provinciale (réhabilitation des routes) : taxe allant au profit du Gouvernorat et payée moyennant reçu à hauteur de 50$ US/tonne.
- Energie Atomique : taxe payée moyennant reçu à hauteur de 32$ US/camion et allant au ministère de Recherche Scientifique.
- Parking Kisanga : taxe payée moyennant reçu à hauteur de 10$/camion et allant au profit du Gouvernorat.
- Parking Kasumbalesa ; taxe payée moyennant reçu à 21$/camion et allant au profit de PACIFIC Trading.
- Les frais illégaux à l’exportation
Les
frais illégaux à l’exportation d’un camion des minerais à
Lubumbashi sont, sauf erreur de notre part :
- Division des Mines : taxe à payer sans reçu à hauteur de 35$/camion et représentant l’achat PV de chargement, le Per diem et les frais administratifs non autrement spécifiés. On délivre tout de même un document.
- Police des Mines : taxe à payer hauteur de 20$/camion sans reçu, mais moyennant un document.
- Commerce Extérieur : taxe à payer hauteur de 20$/camion sans reçu, mais moyennant un document.
- ANR : taxe à payer à hauteur de 20$/camion sans reçu, moyennant un document.
- DGDA représentant le per diem d’une valeur de 100$/camion.
- Kisanga : taxe revenant à tous les services de l’Etat confondus : ANR, Gouvernorat, Division des Mines, OCC, Police des Mines, DGDA et représentant au moins 50$/camion.
- Kasumbalesa revenant à tous les services de l’Etat confondus : ANR, Gouvernorat, Division des Mines, OCC, Police des Mines, DGDA et représentant au moins 150$/camion.
- SADC : taxe d’une valeur de 45$/camion, payée sans reçu, mais moyennant un document.
Le
non versement de ces frais sans reçu par un intervenant entraine
automatiquement l’interdiction d’exercer les activités par ce
dernier lui imposée par la Gécamines ou les services de l’Etat
commis au contrôle dans le secteur des mines. Ces frais sans reçus
qui sont donc importants en termes de valeur économique constituent
un manque à gagner très significatif pour l’Etat, alors que les
grandes entreprises minières comme la Gécamines, Tenke Fungurume ou
encore Boss Mining qui font sortir du pays plusieurs milliers de
camions par mois.
Cette
pratique consistant à établir les frais sans reçu et les frais
avec reçu constitue une sorte d’institutionnalisation de la
fraude. Dès lors, on peut penser que la perception des frais sans
reçu présente une importance beaucoup plus grande que celle avec
reçu dans la mesure où elle permet à des particuliers d’empocher
de manière illicite des sommes colossales au détriment de l’Etat.
Ce
n’est donc pas étonnant de remarquer qu’à Lubumbashi, un simple
agent de la DGDA par exemple qui est payé à peine 300$/mois
construise un immeuble qui coûte plusieurs milliers, voire millions
de dollars américains.
L’explication
de ce contraste réside dans le fait que les frais sans reçu de 100$
US par exemple perçus par la DGDA à la sortie de chaque camion
contenant des minerais sont partagés par les Agents et cadres dans
les différents bureaux au vu et au su de tout le monde et à la
grande déception des exploitants miniers qui constatent, la mort
dans l’âme, ainsi que l’enrichissement illicite des
particuliers, soient-ils fonctionnaires de l’Etat au dépend du
Trésor Public.
En
vue d’avoir une idée précise du manque à gagner par l’Etat
congolais consécutif à l’exportation de chaque
camion de produits miniers
à partir de Lubumbashi, le tableau ci-dessous en est la preuve
:
A la
lumière du tableau ci-dessus, nous pouvons affirmer que les frais
illégaux, c’est-à-dire ceux qui sont payés effectivement par
tout exploitant minier à la sortie de chaque camion auprès des
divers services s’élèvent à 440$/camion.
En
prenant en moyenne de 1.000 camions qui sortent quotidiennement de
Lubumbashi, nous arrivons à une moyenne journalière de 440.000$
US
perçus dans le cadre des frais illégaux et donc non perçus par le
Trésor Public.
Projeté
à l’échelle mensuelle, ce manque à gagner s’élève à
13.200.000$
US.
Projeté
à l’échelle annuelle, ce manque à gagner s’élève à
158.400.000$
US.
Cependant,
le Gouvernement de la République Démocratique du Congo ne doit pas
s’arrêter à la constatation des faits liés notamment à la
mauvaise gouvernance dans le secteur des mines. Au moment où des
efforts considérables sont en train d’être déployés par les
dirigeants du pays pour augmenter le Budget de l’Etat afin
d’atteindre l’objectif du quinquennat social du Président de la
République, le Gouvernement doit prendre certaines mesures pour
assainir le domaine des mines en RDC. Cela passe notamment par une
révision du Code Minier.
- Détournement des deniers publics
Les
Députés provinciaux qui ont eu l’audace de dénoncer le
détournement des deniers publics ont été copieusement corrigés et
sans faire beaucoup de commentaire de je vous prie de trouver tous
les éléments se trouvant dans le dossier des pièces.
- Quid de la création de la classe moyenne ?
Avec
la manière dont on est en train de se comporter aujourd’hui, il
est pratiquement quasi impossible de créer une classe moyenne en
République Démocratique du Congo.
A
titre illustratif, sur une centaine de sociétés minières se
trouvant au Katanga, ce sont les mêmes personnes qui ont le monopôle
de la sous-traitance dans le domaine de découverture des mines et du
transport de minerais. Elles opèrent de la manière suivante :
Dans
une société minière X, c’est la société Z qui est en
sous-traitance avec la société X où elle travaille à Likasi. La
même société Z change de dénomination et devient la société N
pour travailler avec une autre société M dans une autre partie de
la Province. Dans ce cas, elle s’accapare de tous les gros marchés
de la Province, même dans le domaine de distribution et des
services. Et surtout, ce ne sont pas des nationaux.
Auparavant
au Katanga, toute personne qui avait un peu de moyens et de
crédibilité pouvait fournir à une société minière des big bag,
c’est-à-dire des sacs où l’on met les minerais. Mais
aujourd’hui, il est quasi impossible qu’une société minière
puisse accepter qu’un individu ou une société autre puisse lui
fournir ces big bag, du fait de la contrainte par les mêmes
personnes qui ont le monopôle dans la sous-traitance.
La
richesse n’est pas partagée équitablement, il y a une certaine
injustice dans le partage de ces richesses, ce qui crée sans doute
des frustrations. Et cette injuste n’affecte pas seulement la
population du Katanga mais toute la population de la République
Démocratique du Congo étant donné que la famille dans notre pays a
un sens large.
- Comment la Gécamines a-t-elle était pillée ?
L’origine
maffieuse de la fortune de Moïse KATUMBI CHAPWE
En
effet, je me suis résolu de mettre à nue les magouilles du
tout-puissant Gouverneur du Katanga, c’est parce qu’en lui
écrivant mes 15 lettres ouvertes, qui constituent ma part de
vérité, je pensais qu’il arrêterait de faire souffrir la
population du Katanga, de manipuler l’opinion tant nationale
qu’internationale, et traiter de naïve la population katangaise en
particulier et celle de la République Démocratique du Congo toute
entière.
Ceci
dit et pour une bonne compréhension des faits, je préfère faire
mention de son nom connu du grand public, Moïse KATUMBI CHAPWE,
d’autant plus que l’homme est énigmatique et porte d’autres
noms selon les circonstances et d’autres identités. En effet, son
identité est très complexe ! C’est ainsi que dans d’autres
documents officiels on l’appelle Moïse KATUMBI TSHAPWE, SARIONO
Moses KATUMBI, tantôt KATUMBI Moïse D’AGNANO, ou D’AGNANO
KATUMBI. Il
y a lieu de constater que le recours à ces doublons constitue une
violation grave de la Constitution et de son Serment.
Dans
ma langue et au village, la sagesse populaire ne dit-elle pas que
« Seul
l’hippopotame connaît l’état de santé du crocodile ?».
Cela veut simplement dire que l’hippopotame sait comment le
crocodile se comporte et agit dans l’eau.
Katumbi a été fulgurante. Dopée par un cocktail détonnant
mêlant foot, médias et business.
I.1.
Son
origine
Le
personnage de Monsieur Moïse KATUMBI est plus complexe que l’image
des tribuns populistes et populaires qu’il affectionne pour bien
endormir toute la population katangaise en particulier et de la
République Démocratique du Congo en général comme dit supra.
Derrière
ses apparences d’agneau et du grand sourire sportif, se cache à
contrario un homme d’affaires avisé et qui prend ses semblables
pour des ignorants, des vaut-rien et qui n’a aucune estime
vis-à-vis de ces concitoyens.
Et
d’après son histoire, nous apprenons tous, ce dernier ne se gêne
pas de le dire à qui veut l’entendre qu’il est l’héritier
d’une longue histoire familiale. Cependant, il vous appartient
d’apprécier réellement après lecture de ce document, si on a
affaire à un homme d’affaires, à un héritier.
D’après
ses déclarations dans la presse écrite internationale, dans des
interviews télévisées, et dans le documentaire du cinéaste belge
Thierry Michel, il est né le 26 décembre 1964. Et son père est
Nissim Soriano qui appartenait à l’une de ces familles des juifs
séfarades, originaires de l’île de Rhodes qui a eu à immigrer au
Katanga pendant les deux guerres mondiales pour fuir les nazis.
L’île
de Rhodes à cette époque était sous la domination italienne.
Ainsi, Monsieur Moïse KATUMBI, juif italien de son Etat, a grandi au
bord du lac Moero, à la frontière avec la Zambie où il prétend
que son Père s’est lancé dans le commerce du poisson.
Si
son demi-frère, Monsieur Raphaël KATEBE KATOTO s’est lancé dans
les affaires, ce n’était pas de sa propre volonté. C’est
puisque pendant la deuxième République, la Gécamines alimentait la
République du Zaïre à l’époque à 75% et que les katangais
étaient pauvres sans moyens malgré la richesse de la Province,
situation que les katangais continuent à vivre même présentement.
Le
Président MOBUTU dans le but de créer une classe moyenne au Katanga
qui lui était hostile, demanda qu’on lui présente quelques noms
d’homme d’affaires katangais. C’est à ce titre que certains
noms lui seront présentés dans ce but, dont ceux de Monsieur KATEBE
KATOTO, Monsieur MAWAWA Samuel, Monsieur KABWEBU KAZEMBE, etc. Et à
cette époque, le Président Délégué Général de la Gécamines
était l’Ingénieur Gabriel UMBA KIAMITALA à qui les services de
sécurité vont transmettre le message du Président MOBUTU pour leur
remettre des montants consistants en compensation et avant toute
fourniture et permettre ainsi à ces Katangais de constituer le noyau
d’une classe moyenne dans la Province du Katanga.
Avec
l’argent reçu de la Gécamines, Monsieur KATEBE se lance dans les
activités de pêcherie, dans le Luapula où il sera un grand
fournisseur de poissons et de viande à la Gécamines. Et comme il
était un recommandé du Président de la République, il pouvait ou
ne pas livrer mais il était payé par la Gécamines.
Entre
temps quel était le rôle de Monsieur Moïse KATUMBI ? Un
simple pêcheur comme tout autre à Kilwa.
C’est
ainsi que Monsieur Moïse KATUMBI qui était un pêcheur, devint par
la suite gérant des camions de Monsieur KATEBE qui quittaient Kilwa
et Kasenga pour Lubumbashi, transportant du poisson à fournir à la
Gécamines.
Monsieur
KATEBE a su ainsi s’imposer et créer son entreprise pendant la
deuxième République. Il contrôlait tout, de la politique à
l’appareil judiciaire et devint aussi entre temps le Président de
l’équipe du Tout-puissant Mazembe.
Pour
preuve de son pouvoir, Monsieur KATEBE qui fut l’homme le plus fort
du Katanga, pouvait faire nommer un magistrat et le faire révoquer à
la minute. Il pouvait aider un commerçant à prendre de l’ascension
ou le mettre en faillite.
Il
a ainsi créé son empire. Jusqu’à ce que ses adversaires ne se
sont pas laissé faire et il comprendra qu’il était temps qu’il
puisse se retirer et alla s’installer en Belgique, à Brugge.
Cependant,
Monsieur Moïse KATUMBI ayant vécu et évolué dans le système de
Monsieur KATEBE, deviendra aussi Président de l’équipe Corbeau de
la 2ème
division
qui était considérée comme pépinière de l’équipe de Mazembe.
Et il profita des filières de son frère pour créer ses relations
avec les agents de la Gécamines. Ainsi, il commença aussi à livrer
avec ses complices cadres de la Gécamines des fournitures en
désordre sans tenir compte des normes étatiques à gauche et à
droite.
I.2.
L’exil
de Moïse KATUMBI CHAPWE
Le
17 avril 1997, la ville de Lubumbashi tombe entre les mains des
troupes de l’AFDL, Alliance des Forces Démocratiques pour la
Libération du Congo. Monsieur Moïse KATUMBI est inconnu en ce
moment-là il passe pour un affairiste. Et lorsque la ville de
Kinshasa tombe le 17 mai 1997, feu Président Laurent Désiré
KABILA, cherche comment remédier à la souffrance du peuple
congolais. Et il eut l’idée de créer des cantines populaires.
L’une des connaissances de Monsieur Moïse KATUMBI qu’il avait
connue lors d’un concert à l’hôtel Karavia va intéresser
celui-ci dans le dossier des cantines populaires et autres affaires.
Etant
donné que Monsieur KATEBE était déjà parti en Belgique, Monsieur
Moïse KATUMBI est devenu Président du Tout-puissant Mazembe avec
comme Vice-président Monsieur Edo KASONGO. A la tête de l’équipe,
il prit l’initiative de créer un groupe des jeunes gens
volontaires pour la mobilisation et qu’il a dénommé « cent
pour cent ». Pourquoi « cent pour cent » ?
Ces
jeunes gens devaient obéissance, loyauté, sacrifice et dévouement
à lui et à l’équipe de Tout-puissant Mazembe à 100%.
Lorsqu’il
y avait match de football, ils avaient l’obligation de chanter et
d’animer du début jusqu’à la fin. Et comme Monsieur Moïse
KATUMBI n’avait pas de moyens, il leur distribuait au début, ce
qui n’est pas le cas aujourd’hui, des sachets de bonbons comme
récompense à la fin du match.
Après
qu’il eut escroqué le Président de la République M’zee Laurent
Désiré KABILA en matière de fourniture d’armes et de vivres, ce
dernier demandera que l’escroc soit arrêté immédiatement. Mais,
comme il avait des complices dans les services de sécurité,
Monsieur Moïse KATUMBI sera informé et va se soustraire et
traverser la frontière zambienne.
Fauché
et sans emploi, il va changer son identité et deviendra Moïse
KATUMBI CHAPWE ou TSHAPWE. Et comme il parle très bien la langue
Bemba, ayant vécu à côté de la rivière Luapula, il va se
faufiler dans l’entourage du Chef de l’Etat zambien, le Président
Frédéric CHILUBA pour enfin demander en mariage la petite sœur de
la First Lady Vera, la femme du Président CHILUBA.
I.3.
Le
retour de l’exil de Moïse KATUMBI CHAPWE
Etant
donné que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE n’avait plus de moyens de
survie et que le Président CHILUBA venait de perdre les élections
en Zambie, il est allé vivre dans une des villas de son demi-frère,
Monsieur KATEBE à Santon en Afrique du Sud. Il va commencer à faire
des va-et-vient entre l’Afrique du Sud et la Belgique. Et là, il
va changer son identité, il deviendra tantôt SARIONO Moses KATUMBI,
tantôt KATUMBI Moïse D’AGNANO, ou D’AGNANO KATUMBI pour faire
passer ses transactions financières avec ses complices restés au
pays qui travaillaient pour son compte à la Gécamines.
En
République Démocratique du Congo entre temps Monsieur Joseph KABILA
est devenu Président de la République et s’apprêtait à
organiser les élections. Apprenant cela, Monsieur Moïse KATUMBI, en
profite pour faire croire aux proches du Président de la République
qu’il pouvait jouer un rôle primordial de faire élire le
Président Joseph KABILA aux élections de 2006 avec l’appui des
supporters de Mazembe au Katanga et dans tout le pays.
Ainsi,
les tractations ont commencé pour son retour au Pays, Monsieur Moïse
KATUMBI avait une peur bleue pour rentrer et devait par tous les
moyens chercher un sponsor. Il ne va même pas se gêner en me
contactant par l’intermédiaire de son ami et collaborateur Godé
YASUPA. En tant que son frère bemba je devais m’a-t-il supplié
l’aider à retourner au pays.
Pourquoi
Godé YASUPA?
C’est
parce qu’il était mon fournisseur de ciment pour mes
constructions.
Dès
que le Président Joseph KABILA a été convaincu, il accepta que
Monsieur Moïse KATUMBI puisse retourner au pays. Il a eu à
contacter des hommes d’affaires, en Afrique du Sud et en Belgique
s’ils pouvaient mettre des moyens afin qu’il rentre au pays, mais
personne ne crut en lui parce qu’ils savaient à qui ils avaient
affaire. C’est ainsi qu’il contacta un homme d’affaire zambien
métis du nom de Monsieur Paul STEEL, qui sera convaincu parce que
Monsieur Moïse KATUMBI lui avait promis non seulement qu’on lui
remettra
cinq
fois son argent qu’il aurait mis dans l’affaire, mais qu’il
aura en plus le monopole de la vente de maïs à la Gécamines.
Monsieur
Paul STEEL va louer un jet privé pour Monsieur Moïse KATUMBI qui va
atterrir à l’Aéroport international de N’Djili puis il sera
conduit chez le Chef de l’Etat. A son retour à Lubumbashi dans les
mêmes conditions, une forte mobilisation des supporters de
Tout-puissant Mazembe et de toutes les communautés Katangaises
étaient à l’Aéroport international de la Luano pour
l’accueillir.
La
mobilisation était totale et la ville a vibré au retour de l’un
de ses fils.
Cependant,
Monsieur Paul STEEL sera roulé dans la farine par son ami et frère
Moïse KATUMBI CHAPWE et sera obligé de quitter la République
Démocratique du Congo.
Il
appert que ce retour au Pays devait entrainer pour Monsieur Moïse
KATUMBI l’obligation d’adhérer officiellement au Parti du Peuple
pour la Démocratie et le Développement, PPRD en sigle. Monsieur
Moïse KATUMBI devait, en plus, sensibiliser tous les Katangais à
adhérer à ce parti politique.
En
sus, toutes les personnalités de la République Démocratique du
Congo le voyant débarquer dans un jet privé, ont tous cru qu’ils
avaient affaire à un homme d’affaires riche, alors que lui-même
savait qu’il n’avait que du vent dans sa poche. Moi aussi je le
savais mais je l’ai laissé jouer sa comédie dans son escroquerie,
vu son intransigeance. Raison pour laquelle j’étais en désaccord
avec son système.
Il
a imposé aux autorités ses désidératas, pour son logement et le
profil de garde du corps qu’il voulait. Et tout cela lui a été
accordé parce qu’on pensait qu’on était en présence d’un
homme qui avait beaucoup de moyens, un partenaire noble et riche.
I.4.
Moïse
KATUMBI, la Gécamines et ses dettes
Dès
qu’il rentre ainsi avec pompes à Kinshasa comme à Lubumbashi,
Monsieur Moïse KATUMBI impressionne toutes les autorités ainsi que
la population. Il fait croire à n’importe qui qu’il avait des
moyens.
Il
y a lieu de préciser que ses complices au sein de la Gécamines sont
des hauts cadres notamment NZENGA KONGOLO, Administrateur Délégué
Général, KASWESHI MUSOKA, Administrateur Directeur Technique,
MBANZ-A-MBANG, Directeur de la Direction des Approvisionnements et
Transport, qui vont mettre tout un plan en marche comme les démontre
les différents documents pour piller la Générales des Carrières
et des Mines, Gécamines en sigle, une entreprise minière de l’Etat.
Par
contre, dès qu’il est rentré de l’exil, et aussitôt à
Lubumbashi, Monsieur Moïse KATUMBI commence des manigances auprès
de la Gécamines et c’est confirmé par le rapport de l’Ong
Réseau de lutte contre la corruption et la fraude, en sigle RELCOF,
dans son rapport page 21 n°5/RELCOF/janvier 2005/RDC qui écrit :
« … éprouvé, la Gécamines assistera impuissante à la
destruction de son outil de production. C’est la naissance d’une
maffia qui va s’implanter solidairement dans la Province. Des
milliers de tonnes de cobalt, de cuivre et autres minerais juteux
vont prendre le chemin de l’exportation sans que le pays y trouve
son compte. Pour essayer de sauver ce qui pourrait encore l’être,
la Gécamines lancera des appels d’offre et signera des contrats en
joint-venture. Mais ni la province et encore moins le pays n’y
tireront le moindre bénéfice. Par contre sous prétexte d’être
un client insolvable, la Gécamines verra souvent ses produits saisis
en Zambie pour contraindre ses créanciers d’honorer leurs dettes.
Monsieur Raphaël KATEBE KATOTO et Monsieur MONOKANDILOS feront ainsi
partie de la longue liste des créanciers qui s’illustreront dans
ces recouvrements forcés, ... ».
Vous
constaterez sur cette liste que le nom de Monsieur Moïse KATUMBI ne
se retrouve pas comme créancier. Mais quel rôle a-t-il joué
lorsqu’il est allé se réfugier en Zambie ? Il a pris la
petite sœur de la First Lady VERA de la Zambie en mariage et est
devenu citoyen zambien et contactera son demi-frère, Monsieur KATEBE
KATOTO qui vivait déjà en Belgique pour être le lien familial
pour tout transfert des créances que la Gécamines lui devait.
Monsieur KATEBE va accepter d’autant plus que son demi-frère avait
déjà la nationalité zambienne. Mais Monsieur Moïse KATUMBI
comptait sur l’aide de ses complices qui travaillaient à la
Gécamines pour l’informer du jour, de l’heure, de la date et à
quel moment les camions devraient traverser la frontière pour la
Zambie.
Ce
sont ses hommes susnommés, les complices de Monsieur Moïse KATUMBI
qui l’ont aidé à mettre la Gécamines ainsi que la République
Démocratique du Congo à genoux. Contrairement aux dires de Monsieur
Moïse KATUMBI dans le documentaire « Katanga Business »,
où il dit clairement que la Gécamines est à genoux à cause du
Président MOBUTU. Et lui quelle est sa part de responsabilité ?
En
sa qualité de mari de la petite sœur de la First Lady VERA, tous
les avantages lui sont accordés et fort de la confiance de Monsieur
KATEBE, créancier de la Gécamines, Monsieur Moïse KATUMBI fera
saisir les camions TRUCK transportant les minerais des produits
Gécamines en Zambie à son profit étant donné que la créance
KATEBE sur la Gécamines lui avait été cédée par ce dernier.
Cette situation a créé une tension entre la Zambie et la République
Démocratique du Congo. Des pourparlers pour décanter la situation
seront engagés entre les deux pays au plus haut niveau.
Le
Président Laurent Désiré KABILA sera intraitable, et comme les
travailleurs menaçaient d’aller en grève, le Président Laurent
Désiré KABILA finira par décider d’envoyer à Lusaka une
commission de médiation conduite par son Conseiller spécial
Monsieur KAZADI NYEMBWE. Cette commission comprenait le Ministre de
la Justice MWENZE KONGOLO, et le Gouverneur de la Province du
Katanga, Monsieur Augustin KATUMBA MWANKE. La situation sera décantée
et les camions TRUCK de la Gécamines seront libérés.
Mais
contre toute attente, lorsque Monsieur Moïse KATUMBI est rentré de
son exil, et cela avec tout l’appui de la population de Lubumbashi,
il va imposer à la Gécamines, cette vache nourricière du Katanga,
toute une série de propositions avec ses complices dont un
document intitulé « Procès-verbal de la réunion entre la
Gécamines et le Groupe CHANI » tenu le 28 août 2003 à
Lubumbashi, dont photocopie en annexe. Ce document stipule ce qui
suit :
- Intérêts judiciaires
- Montant pour le remplacement de la chargeuse
- Modalités de paiement des montants convenus. (voir document en annexe).
1.
INTERETS
En
ce qui concerne les intérêts, les parties reconnaissent la décision
judiciaire ayant fixé ces intérêts à 2.524.000 USD.
En
considération de la situation actuelle de la GECAMINES, le Groupe
CHANI qui lui appartenait a manifesté sa bonne compréhension et a
concédé de revoir ce montant qu’il fixe désormais à 1.250.000
USD.
2.
REMPLACEMENT
DE LA CHARGEUSE
En
ce qui concerne le montant de remplacement de la chargeuse, selon le
Groupe CHANI, ce montant serait de 584.000 USD.
GECAMINES
reconnaît avoir reçu cette chargeuse en date du 25 août 2000 et
l’a utilisée jusqu’en octobre 2000.
Le
prix de remplacement a été fixé de commun accord à 200.000 USD et
la GECAMINES en devient propriétaire.
3.
LES
MODALITES DE PAIEMENT DES MONTANTS CI-DESSUS CONVENUS
Les
parties ont convenu que le paiement de ces montants se fera au moyen
de revenus à générer par le partenariat sur des projets à long
terme à développer entre la GECAMINES et le Groupe CHANI ou avec
les moyens propres de la GECAMINES lorsque cela pourra être
possible.
La
GECAMINES a apprécié à cette occasion la disponibilité de
Monsieur Moïse KATUMBI à collaborer avec elle dans divers projets
éventuels et d’avoir été sensible aux difficultés qu’elle
traversait.
Pour
preuve, après avoir signé ce procès-verbal de la réunion entre
ses complices et lui-même, la Gécamines va reconnaître d’elle-même
la somme de 2.524.000 USD et comme si Monsieur Moïse KATUMBI est un
bon père de famille, il va revoir ce montant jusqu’à 1.250.000
USD (voir le document en annexe).
Le
Procès-verbal a été fait et signé à Lubumbashi, le 28 août
2003, pour la GECAMINES par Monsieur NZENGA KONGOLO (ADG),
Monsieur KASWESHI MUSOKA (ADT), Monsieur KABONDO UMBA (ADFI) et pour
le Groupe CHANI, Monsieur Moïse KATUMBI, lui-même.
Si
réellement la Gécamines devait une dette à Monsieur Moïse
KATUMBI, rien ne l’indique dans ce procès-verbal et on ne sait
d’où viennent les intérêts judiciaires ?
Mais
par contre, c’était une façon officielle de permettre à Monsieur
Moïse KATUMBI de piller au vu et au su de tout le monde la
Gécamines.
Qu’en
sus, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, Monsieur NZENGA KONGOLO,
KASWESHI MUSOKA, MBANZ-A-MBANG vont faire des montages financiers et
miniers et vont céder à Moïse KATUMBI la gestion du four T1 au nom
d’une société fictive ALPHAMETAL pour lui permettre de récupérer
ses créances imaginaires.
Entre
temps pour solder sa dette, la Gécamines va lui concéder
l’exploitation du four T1 et le mettra au nom de ALPHAMETAL avec
une adresse en Afrique du Sud, une société fictive.
Ainsi,
Monsieur J. NZENGA KONGOLO Administrateur Directeur Général et F.
KASWESHI MUSOKA Administrateur Directeur Technique, vont écrire à
ALPHAMETAL en ces termes :
A
Monsieur l’Administrateur
Directeur
Général de
ALPHAMETAL
Overseas Inc.
BEN
MORE 2010
RSA
Fax :
0027-11-784 8514
N°
2270/DT/2003
Lubumbashi,
le 20 août 2003
Objet :
ALIMENTATION
DU FOUR T1 (1450 KVA) DE LA FEP
Référence :
- V/Lettre du 04 août 2003
- N/Lettre n° 2233/DT/2003 du 28 juillet 2003
Monsieur
l’Administrateur,
En
réponse à votre lettre ci-haut référencée, nous prenons acte de
son contenu et vous informons que la GECAMINES vient effectivement de
signer un contrat pour l’alimentation du four T1 en minerais riches
en cobalt et non pas un contrat de gestion du four concerné.
Ce
contrat a été prévu pour une durée de quatre mois et
l’exploitation du four T1 sera faite par la GECAMINES
indépendamment des deux autres fours de 3.000 KVA (T2 et T3).
Concernant
la vente des produits issus du four T1 qui se fera aux conditions
commerciales de la GECAMINES, telles qu’appliquées par notre
Direction Commerciale, la GECAMINES ne voit aucun inconvénient à ce
que ALPHAMETAL en soit le client, pour autant qu’il réponde aux
conditions exigées.
Nous
restons convaincus que seules les relations transparentes et
harmonieuses peuvent contribuer efficacement à l’atteinte des
objectifs que nous nous sommes fixés et ne manquerons pas de
privilégier la concertation en toutes circonstances.
Veuillez
agréer, Monsieur l’Administrateur Directeur Général,
l’expression de notre parfaite considération. (Voir document en
annexe)
Ainsi
toute la production du cobalt produite au four T1 prend une
destination inconnue, et après avoir pillé et s’approprié la
mine de MBOLA, qui appartenait à Monsieur KABASELE, en date du 06
juin 2006, tous les minerais extraits dans cette mine allaient
alimenter directement le four T1.
Pour
bien maquiller son forfait, Monsieur Edmond MBANZ-A-MBANG de la
Direction des Approvisionnements et Transports va entrer en jeu pour
faire toute une série de commandes dont le Coke fin et grenailles,
Tuyaux Métallurgiques 3/8’’, Tuyaux Métallurgiques 1/2’’,
Tôles noires de 3 mm et des quantités énormes et à des prix
exorbitants à une société WAVERLENGHTS LTD 13, Commercial Road,
WADERVILLE en Afrique du Sud. Et qui réellement n’est qu’une
société miroir de Monsieur Moïse KATUMBI (voir document en annexe)
car toute les transactions bancaires se passaient à la banque
Belgolaise à Bruxelles.
Le
Gouvernement Sud-Africain ne peut en aucun cas accepter qu’une
société sud-africaine puisse ouvrir un compte à l’étranger où
les responsables de cette société vont toucher l’argent à la
caisse de Belgolaise à Bruxelles (voir documents en annexe). Il est
important de souligner que la société WAVERLENGTHS est inexistante.
Mais par contre, à son adresse se retrouve un Shop qui est une série
de magasins qui vendent des matériels électroniques et qui signifie
longueur d’ondes (WAVELENGTHS) qui opère des retraits à la banque
Belgolaise, sans pour autant indiquer le nom de la personne qui
reçoit l’argent pour le compte de la société WAVERLENGTHS.
Qu’en
date du 03 septembre 2003, il est clairement établi qu’il y a eu
mouvement bancaire dans les trois comptes bancaires dont celui de la
société WAVERLENGTHS n° du compte 603-1051676-46, dans le compte
de SARIONO MOSES KATUMBI n° de compte 603-4730282-24, et dans le
compte de KATUMBI MOÏSE D’AGNANO n° compte 603-1052382-73. Ce
mouvement démontre clairement que les trois comptes étaient
manipulés par une même personne malgré les différentes identités.
Comment
expliquer qu’une Entreprise étatique puisse signer avec un
magasin, un contrat à des contours flous de plusieurs millions de
dollars ?
I.5.
La
situation financière de Monsieur Moïse KATUMBI
Malgré
les montages et les magouilles de Monsieur Moïse KATUMBI avec les
hauts responsables de la Gécamines susnommés, la situation
financière de ce dernier de l’an 2000 à l’an 2005 a été
catastrophique et toujours à découvert. Et pour couvrir son
comportement maffieux, Moïse KATUMBI va utiliser deux noms à la
banque Belgolaise : SARIONO
MOSES KATUMBI dont
le compte est 603-4730282-24
où il utilisait l’Euro, le Dollar américain et le Rand
sud-africain.
Ce
compte au 03/09/2003 avait un déficit de 13.029,799 euros.
Et
au 12/09/2013, un déficit de 12.888,506 euros (voir le document en
annexe).
Un
deuxième compte au nom de KATUMBI
MOÏSE D’AGNANO
dont le numéro est 603-1052382-73,
et ce compte en date du 03/09/2003 avait un déficit d’un solde
global de 745.416,22 euros. Et en date du 12/09/2003, ce compte avait
un déficit de 855.255,91 euros.
Comment
pouvez-vous comprendre qu’une même personne avec deux identités
et deux comptes différents fait-elle des transactions, le même jour
et à la même banque ? Et une société fictive WAVERLENGTHS
puisse faire aussi des transactions à la même date et le même
jour ? (Voir documents en annexe).
Comme
si cela ne suffisait pas, Monsieur Moïse KATUMBI va ouvrir un autre
compte à la banque Bruxelles Lambert (BBL) au nom de D’AGNANO
KATUMBI MOÏSE
dont le numéro de compte est 210-0432498-27
avec une adresse sur avenue Mahenge n°8 à Lubumbashi. Et en date du
22/04/2003, Monsieur D’AGNANO avait un compte déficitaire de
1827.91 dollars américains.
Et
une lettre de rappel lui a été adressée pour qu’il régularise
sa situation (voir document en annexe).
La
Banque Bruxelles Lambert (BBL) fait partie du groupe ING depuis 1998
et lors de la dernière assemblée extraordinaire du 17/04/2003, ses
actionnaires ont modifié sa raison sociale à ING Belgique SA.
Par
ailleurs, il est important de préciser, que lorsque Monsieur Moïse
KATUMBI CHAPWE ouvre le deuxième compte à la banque Belgolaise, il
va le faire sous une fausse déclaration et un faux nom de SARIONO
MOSES KATUMBI au lieu de SORIANO qui est le nom de sa famille.
Ainsi,
les trois comptes de la Belgolaise sont protégés et contrôlés par
Monsieur ROBERTI, qui tantôt fait des transactions pour le compte de
WAVERLENGTHS, cette société fictive qui touche à la caisse de la
Belgolaise, tantôt pour le compte de SARIONO MOSES KATUMBI ou tantôt
pour le compte KATUMBI MOÏSE D’AGNANO. Et ce qui est grave,
Monsieur ROBERTI, opère aussi des commandes pour le compte de la
Gécamines au profit de Monsieur Moïse KATUMBI. (sic)
Pour
bien maquiller tout ce qu’il faisait avec ses complices de la
Gécamines, il va utiliser une société à Bruxelles, Bretton Goods
Sprl, située sur l’avenue Paul Hymans, 105 bte 22 B-1200 BRUSSELS
– BELGIUM où il achetait des pièces de rechange pour la Gécamines
(voir document en annexe). Ce qui est important de préciser, le
propriétaire de Bretton Goods Sprl fut un agent de la Banque
Belgolaise chargé de transfert pour le Congo. Et cette société est
l’un des sponsors officiels de l’équipe Tout-puissant Mazembe.
Dès
son retour de l’exil, Moïse KATUMBI n’avait qu’une maison
inachevée dans le quartier GOLF et comme il avait aidé Monsieur
KATEBE à récupérer son argent en Zambie, il va lui demander s’il
pouvait lui vendre à crédit tous les immobiliers qu’il avait
laissés entre les mains de Monsieur LONGO LONGO un homme d’affaires
Katangais. Dans un premier temps, Monsieur KATEBE va refuser, mais
Monsieur Moïse KATUMBI finira par le convaincre : ainsi,
Monsieur Moïse KATUMBI qui devient Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE va
occuper la villa n°22 sur l’avenue Lofoï après un arrangement
concernant le prix de vente de la villa fixé à 400.000$ payables en
9 mensualités.
Etant
donné que sa situation financière était toujours catastrophique,
Monsieur KATEBE va lui écrire une lettre à partir de Brugge en
Belgique, en date du 18/03/2005 lui intimant l’ordre de payer le
solde du montant restant soit 250.000 USD. Et en date du 30/03/2005,
Monsieur Raphaël KATEBE va rappeler à Monsieur Moïse KATUMBI sa
lettre du 18/03/2005 restée sans suite en le menaçant d’annuler simplement la transaction et considérer les acomptes comme un forfait locatif.
Monsieur
Moïse KATUMBI CHAPWE va prendre ces menaces au sérieux et il va
réfléchir de quelle manière sortir de ce bourbier. S’il est mis
dehors de la villa n°22 de l’avenue Lofoï, ce serait une honte
pour lui et risquerait d’être découvert. (Voir document en
annexe).
Et
comme les élections prévues en 2006 pointaient à l’horizon, en
date du 06/06/2006 Monsieur Moïse KATUMBI va faire une descente dans
la mine MBOLA qui appartenait à Monsieur KABASELE, un non-originaire
du Katanga, accompagnés de quelques membres fidèles des « cent
pour cent ». Il va inciter les creuseurs qui étaient sur les
lieux, d’abord à la haine tribale et ensuite à piller les
minerais et les installations. L’argent et autres biens qui étaient
dans la mine ont aussi disparu. Ayant appris la nouvelle, je l’ai
appelé au téléphone pour savoir qu’est-ce que j’apprends au
sujet de la carrière de MBOLA !
A
son tour, il me dira « C’est notre terre », un Kasaïen
ne peut pas s’enrichir chez nous. J’ai rétorqué en lui disant
que je n’étais pas d’accord avec lui. Et le lendemain, il
enverra Monsieur KAMWANYA son lieutenant pour aller récupérer à
crédit tous les minerais pillés la veille et l’emmener au four T1
que la Gécamines leur avait donné en location et ensuite il
s’imposera et la mine va lui appartenir. Ainsi, sa situation
financière va s’améliorer.
I.6.
L’élection
de 2006
Etant
donné que Monsieur Moïse KATUMBI venait d’arracher la mine de
MBOLA qui appartenait à Monsieur KABASELE, les opérateurs miniers
ont eu une peur bleue pour s’opposer à lui. Ainsi, tout ce qu’il
leur demandait lui était versé et avec tous les moyens en sa
possession il va passer comme maillot jaune aux législatives pour la
circonscription de la ville de Lubumbashi.
Ayant
remarqué que ses ambitions ont réussi, et que sa situation
financière s’est beaucoup plus améliorée, il finira par
convaincre les hauts cadres de son Parti le Parti pour la
Reconstruction et le Développement (PPRD) pour qu’il se présente
comme candidat Gouverneur de la province du Katanga.
II.
L’INSTAURATION
DE LA MAFFIA
II.1.
Avant
les élections de 2006
C’est
en 2004 que les activités de cuivre et d’argent de la société
Anvil Mining Limited sont tombées sous les feux de l’actualité à
la suite des massacres des populations et des crimes de guerre commis
à Kilwa au Haut-Katanga. Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE se présente,
alors, comme le défenseur d’Anvil Mining avec laquelle il a des
relations commerciales pour l’exploitation minière. La complicité
d’affaire amène Monsieur Moïse KATUMBI à financer même une
manifestation politique contre la société civile qui dénonce les
massacres. C’est la première fois que Moïse KATUMBI va utiliser
sa milice, les « 100% » pour aller intimider, violenter,
jusqu’à séquestrer même les membres de l’Ong ASADHO.
En
pleine journée, les « 100 %» ont semé la terreur et
l’autorité provinciale de l’époque s’est vue incapable
d’intervenir par peur des représailles de l’homme fort Moïse
KATUMBI CHAPWE.
En
avril 2005, Anvil Mining acquiert la mine de KULU en partenariat avec
la Gécamines à Kolwezi et rachète les droits d’un précédent
partenaire, la société de Monsieur José Demourra. Mais une dispute
surgit avec un autre acquéreur, l’indien CHEMAF. Ils vont au
tribunal. Moïse KATUMBI CHAPWE intervient pour arbitrer le litige.
Les intérêts miniers et politiques sont désormais exhibés au
grand jour devant la place publique. Moïse KATUMBI devient l’arbitre
des conflits miniers, il juge en premier et dernier ressort selon le
vent de ses intérêts.
II.2.
Elu
Gouverneur
II.2.1.
Dans
le domaine des mines
Une
fois devenu l’arbitre des conflits miniers et élu Gouverneur de la
province du Katanga, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE va obliger la
Gécamines à lui céder la mines de KINSEVERE, TSHIFUFIA et
NAMBULWA. Dans le rapport du réseau de lutte contre la corruption et
la fraude, publiée en janvier 2005, à la page 21, la RELCOF
confirme que la mine de KINSEVERE était déjà occupée par Exaco,
contrairement aux allégations de Moïse KATUMBI publiées dans le
documentaire Katanga-Business où il prétend qu’il cherchait une
mine inoccupée et dont le nom commençait par la lettre « K »,
et le Bon Dieu va l’inspirer pour tomber sur la mine de KINSEVERE.
C’est de l’escroquerie au vrai sens du mot.
Selon
le rapport de la commission de ré visitation des contrats miniers,
il a été relevé : « et étant donné que Moïse KATUMBI
travaillait en sous-traitance avec Anvil Mining, étant donné qu’on
a mis MCK dans la catégorie B (contrat à renégocier) :
« AMCK Sprl (Anvil Mining Kulu Concentrate, KINSEVERE) ;
Contrat d’amodiation entre GCM et MCK (PE 528 et 539) du
8/12/2005 ; Subrogation de MCK par AMCK ; Cession des
droits amodiés à AMCK par MCK ; Faible pas de porte (5.000.000
USD) par rapport à la valeur des réserves (estimée à plus de 2
milliards USD) ; Faible taux de loyer d’amodiation ;
Avenant 2 au contrat d’amodiation ; Durée du contrat (25 ans)
excédant la période de validité non échue des titres amodiés
(cfr Art. 178 alinéa 6 du Code Minier) ; Revoir à la hausse le
pas de porte et le taux du loyer en tenant compte de la valeur du
gisement ; Exiger de AMCK la réalisation des actions sociales ;
Ramener la durée du contrat à la période de validité non échue
des titres amodiés art 178 du Code Minier.
En
effet, incapable de répondre aux exigences de l’amodiation obtenue
sur des gisements, alors sous-évalués de KINSEVERE, Moïse KATUMBI
CHAPWE va violer délibérément les lois de la République en
subrogeant MCK par la multinationale Anvil Mining pour laquelle il
est sous-traitant à DIKULUSHI ? Une opération dénoncée fin
2006 par la presse internationale et par plusieurs autres
opérateurs. »
Comment
Moïse KATUMBI va-t-il jouer son jeu ?
Monsieur
Moïse KATUMBI crée la société MCK (Mining Company Katanga) dont
le Directeur Général est Monsieur Ignace KITANGU MANZEMBA, un
ancien dirigeant de la Gécamines. Les bonnes relations au sein de la
société et bénédiction des autorités font que la nouvelle
société obtienne facilement trois importants gisements miniers de
l’Etat à Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa, dans le Nord-est de la
ville de Lubumbashi. Ces mines ont une valeur marchande de plusieurs
milliards de dollars. Ses complices au sein de l’entreprise
Gécamines possédaient la situation et les caractéristiques de
chaque mine aux alentours de la ville de Lubumbashi.
Mais
le dossier suit le schéma de pillage désormais classique digne d’un
film de Western. Moïse KATUMBI obtient tout gratuitement en ne
payant rien de sa poche. Mais l’Etat lui accorde un partenariat de
20% pour la Gécamines et 80% pour MCK. Par la suite, la Gécamines
concède à MCK un contrat d’amodiation (location) de 25 ans et
elle est retirée du projet. MCK qui n’a aucun passé minier, peut
désormais se présenter comme opérateur minier dans l’exploitation
des mines de cuivre et de cobalt.
C’est
dans cette confusion que Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE revend 70% de
l’exploitation à Anvil Mining. L’association MCK-Anvil est
désormais AMCK. Anvil Mining paie à KATUMBI $2,3 millions. De cette
somme, 1 million devraient revenir à la Gécamines en 3 tranches :
$800.000 à la ratification du contrat d’amodiation par le
Gouvernement, $100.000 à la remise des gisements et $100.000 quatre
mois après le début des opérations. Pendant le restant des 25
années de location, la Gécamines percevra des royalties de 1,75%,
variant entre $35 et $70 tonnes de cuivre. On retrouve les
caractéristiques des contrats léonins. La Gécamines est minorisée
à l’extrême. Elle passe tour à tour de 100% de la propriété
des gisements à 20% du capital, pour finir avec une promesse de
revenus de seulement 1,75%. De plus, la Gécamines se contente d’un
paiement de 1 million de dollars, alors que, proportionnellement,
Anvil Mining se paie $5,4 millions des avoirs du projet et que
Monsieur Moïse KATUMBI obtient 1,3 millions de dollars. Ce montant
finance la campagne pour les élections législatives de juillet
2006. Monsieur Moïse KATUMBI devient le recordman des voix récoltées
par les députés nationaux.
Anvil
Mining rachète 10% à Monsieur Moïse KATUMBI. Le 31 juillet 2006,
les parts d’Anvil Mining passent de 70% à 80%. Monsieur Moïse
KATUMBI reçoit la somme de $14 millions repartis en $10 millions en
cash et $4 millions en titres boursiers. On est au lendemain du
premier scrutin. Ce pactole est injecté dans la campagne électorale
pour le second tour des présidentielles et les élections
provinciales. Les dépenses électorales prennent l’ascenseur.
Incroyable
mais vrai, Monsieur Moïse KATUMBI arrose le Katanga, les Kivu, les
Kasaï et Kisangani. Il acquiert des immeubles et des engins miniers.
Les engins miniers lui sont fournis par ses associés australiens de
la compagnie BELL. Monsieur Moïse KATUMBI est désormais le Messie,
l’homme providence. A ce stade, les gisements de l’Etat ont
rapporté à Monsieur Moïse KATUMBI $15,3 millions, mais la
Gécamines n’a encaissé que $1 million.
En
janvier 2007, Monsieur Moïse KATUMBI s’offre des vols
internationaux en jet privé. Le 9 janvier, Anvil Mining annonce que
les réserves minérales de la seule mine de Kinsevere sont
augmentées de 450% et que la mine totalise désormais 1,6 millions
de tonnes de cuivre exploitables. Ces réserves sont immédiatement
comptabilisées comme augmentation de la valeur de AMCK.
Le
lendemain, Anvil Mining acquiert 15% des parts de Monsieur Moïse
KATUMBI, et Anvil Mining passe désormais à 95% dans le projet AMCK.
Les 15% sont payées à Monsieur Moïse KATUMBI pour $45 millions
(dont $36 millions en cash et $9 millions en titres boursiers).
En
quelques mois, Moïse KATUMBI a gagné $61,3 millions. La Gécamines
et l’Etat propriétaire des gisements n’ont eu droit d’encaisser
que $1 million. Monsieur Moïse KATUMBI devient ainsi aux yeux de
l’opinion tant nationale qu’internationale le millionnaire
congolais à la surprise générale de la population congolaise.
Monsieur
Moïse KATUMBI ne se gêne pas, et il a eu à le déclarer dans le
documentaire du cinéaste belge Thierry Michel (Katanga Business) 61
millions de dollars c’est quoi ? Une façon pour lui
d’intimider ses adversaires pour leur faire croire qu’il est un
héritier et qu’il manipulait jadis les millions.
Voilà
comment quelqu’un investi d’un mandat public, croit être
au-dessus de Dieu et du peuple congolais. J’espère, pour une fois,
le peuple réunit en concertations devra lui demander des comptes et
à tous les Gouverneurs se trouvant dans le même cas.
II.2.2.
Dans
l’exercice de ses fonctions
Une
fois installé dans son fauteuil de Gouverneur du Katanga, et après
avoir prêté serment, Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE convoque les
opérateurs miniers et les intimide en bloquant toute exportation des
minerais vers l’extérieur si il n’y a pas de société qui
soutienne son programme d’amélioration de la desserte en eau
potable et en électricité soi-disant pour le compte de la
population de la ville de Lubumbashi. Cette opération va lui
procurer en moins d’une semaine plus de USD $30 millions qu’il va
utiliser dans le cadre de ses business privés.
Cependant,
il va obliger à toutes les sociétés minières pour qu’il soit
actionnaire ou par personne interposée, ou par l’un des membres de
sa famille, ou encore dans le cas où c’est très compliqué, qu’on
lui donne le monopole de sous-traitance ou de découverture avec les
engins BELL en provenance d’Australie dont il est le représentant
exclusif en République Démocratique du Congo.
Dans
un rapport récent d’un élu de la ville de Lubumbashi, publié au
mois de juin 2013, celui-ci démontre clairement comment la fraude et
la corruption sont entretenues de façon formelle dans la politique
de la gestion commerciale de la Gécamines et des autres compagnies
minières.
En
effet, à la fin de chaque année, la Gécamines évalue toutes les
dépenses effectuées avant de fixer les prix à appliquer aux
intervenants miniers. Les frais à payer par les différents
partenaires de la Gécamines et autres exploitants miniers sont de
deux ordres : les frais sans reçus de caisse et ceux avec reçus
de caisse. Et le flou entretenu dans la coexistence de ces deux frais
ouvre la voie à la fraude fiscale, à l’évasion fiscale, à la
corruption, etc.
Toute
cette situation est entretenue délibérément par Monsieur Moïse
KATUMBI CHAPWE devenu l’homme le plus puissant de la République
Démocratique du Congo. Ainsi, il va instaurer au vu et au su de tout
le monde, la corruption, la fraude douanière avec les agences de ses
collaborateurs qui ont le monopole d’exportation et d’importation,
de blanchiment d’argent, vente des produits prohibés dont
l’uranium, pillage et expropriation des concessions minières, etc.
(voir les documents en annexe).
II.3.
Gratification
de ses collaborateurs maffieux
Monsieur
Moïse KATUMBI devenu Gouverneur de la Province du Katanga a été
reconnaissant vis-à-vis de ses complices hauts cadres de la
Gécamines pour les aider à se retrouver. Ainsi, Monsieur NZENGA
KONGOLO qui fut Administrateur Directeur Général de la Gécamines,
sera désigné Président Provincial de la Majorité Présidentielle ;
KASWESHI MUSOKA, Administrateur Directeur Technique à la Gécamines,
sera dans un premier temps, son Ministre Provincial des
Infrastructures Urbaines et Transport et finalement envoyé à
Kinshasa pour le même poste mais au niveau national. Monsieur Edmond
MBANZ-A-MBANG qui fût Directeur de la Direction des
Approvisionnements et Transport et son Ministre près le Gouverneur,
c’est le numéro deux du Gouvernement Provincial sous le régime de
Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE. Monsieur KITANGU MANZEMBA, ancien
Administrateur Directeur Général de la Gécamines, était devenu
Administrateur Gérant de la Société Mining Company Katanga.
Monsieur Calixte MUKASA fut dans un premier temps Administrateur
Délégué Général Adjoint sous la direction de Monsieur FORTIN,
Monsieur Moïse KATUMBI fera tout pour que celui-ci devienne
l’Administrateur Délégué Général à la Gécamines au
détriment de Monsieur FORTIN.
II.4.
La
maffia dans le football
Monsieur
Moïse KATUMBI CHAPWE avait déjà compris la force du football comme
un instrument dont il pouvait se servir pour neutraliser et intimider
ses adversaires. Et lorsqu’il va avoir le contrat du four T1, il va
prendre tous les volontaires fanatiques de l’équipe Tout-puissant
Mazembe communément appelé « cent pour cent » pour les
mettre dans le hangar que la Gécamines avait mis en sa disposition,
pour faire des hand-picking, c’est-à-dire chercher les produits
riches en cobalt et en cuivre triés à la main en les séparant du
résidu.
Chaque
« cent pour cent » qui travaillait dans cette opération
touchait à la fin du mois 100 dollars. Il va commencer à imposer et
à vendre obligatoirement des billets de match à des entreprises
minières, de télécommunication, pétrolière et autres ; un
jour avant le match on vous amène x billets pour x montant. Que vous
envoyiez ou non les gens afin d’assister au match, vous êtes
assujettis au paiement et si vous ne vous exécutez pas, il bloque
vos activités.
C’est
ainsi qu’il a compris qu’il devait obliger les sociétés
minières et autres à sponsoriser l’équipe Tout-puissant Mazembe.
Par
exemple si Samsung sponsorise une équipe de football comme le FC
Chelsea, cela voudrait dire que Samsung s’attend à ce que les
supporters de cette équipe consomment ses produits.
Comment
expliquer qu’une société minière ou une société pétrolière
pour lesquelles aider la population locale est une obligation sociale
et légale, puisse aider seulement l’équipe de Mazembe à des
montants allant jusqu’à plus d’un million de dollars. Et ce,
pendant que la population n’a ni eau, ni soins de santé, ni
électricité. Et cela se passe avec des sociétés européennes
(françaises, belges et autres) pour les intérêts d’un seul
individu.
Et
pour signer ce genre de contrat de sponsoring, c’est son épouse
qui signe pour le compte de Tout-puissant Mazembe et là elle n’est
plus Carine KATUMBI, mais devient Carine NAHAYO.
Dans
un article publié par SELIM BATIKHY, se référant au documentaire
le Tout-puissant Mazembe du français Lionel Boisseau, Lamine
N’Diaye, Coach franco-sénégalais s’étonnent que les 100%
s’entrainent même physiquement. Et d’ajouter ça n’existe dans
aucun autre club au monde.
III. Mode d’opération vis-à-vis des ses adversaires
III.1.
Vis-à-vis
de ses adversaires politiques
Devenu
Gouverneur de la province du Katanga grâce à l’appui des Députés
de son parti politique le PPRD, Moïse KATUMBI s’est retourné tout
d’abord contre les membres de son Parti qui était sur la même
liste que lui, et considère toute personne qui s’oppose à lui non
pas adversaire politique mais plutôt ennemie qu’il faut détruire
par tous les moyens. Il a dit tout haut à tout celui qui veut
l’entendre, que s’il est passé comme Député de la ville de
Lubumbashi, c’est à cause des fanatiques de Mazembe, communément
appelés les 100%.
Ainsi,
il se considère comme le seul caïman qui doit contrôler son
marigot katangais en manipulant, intoxiquant et en corrompant les
pauvres, en blanchissant de l’argent mal acquis. Pour distraire
l’opinion tant nationale qu’internationale, il prétend avoir
détenu un gisement d’émeraude en Zambie d’où provient sa
richesse. Et il oublie parfois qu’il prétend aussi être devenu
riche à cause de la pêche.
Cependant,
en se référant aux opérations qu’il a effectuées en tant que
SARIONO MOSES KATUMBI et KATUMBI MOÏSE D’AGNANO et D’AGNANO
KATUMBI qui est une même personne et qui représente la personne de
Moïse KATUMBI CHAPWE ou TSHAPWE n’avait que le vent dans sa poche.
C’est-à-dire son porte-monnaie ne pesait pas les millions de
dollars américains dont il ne s’empêche d’étaler au grand
jour.
Mais
par contre, c’est un enrichissement illicite que le monde ignore.
Ainsi,
toute personne qui ose lever son doigt, qu’il soit politicien,
commerçant, homme d’affaires et que sais-je encore, pour critiquer
les agissements, les comportements, la gestion du Gouverneur reçoit
en retour le châtiment sévère du tout-puissant Gouverneur de la
Province du Katanga.
Les
affaires de Monsieur Moïse KATUMBI bénéficient du traitement
réservé aux intouchables : par exemple au service du péage où
la rétrocession de l’argent est gérée en secret d’Etat par
celui qui a traité ces prédécesseurs des pauvres et détourneurs.
La
télévision nationale RTNC/Katanga ainsi que sa télévision privée
Nyota TV, diffusent des images de violence et de haine des fanatiques
drogués et manipulés contre ses adversaires.
A
titre illustratif, ses camions TRUCK appelés « HAKUNA MATATA »
qui transportent les minerais du Katanga vers l’extérieur
traversent la frontière et vont directement dans l’ancien garage
Renault au croisement des avenues Tabora et Mama Yemo ou à ses
autres entrepôts situés au croisement des avenues Industrielle et
Mahenge. Ou directement chez l’importateur. La personne qui ose
dénoncer ce genre de trafic subit une correction digne de son nom.
L’Evêque
Pierre Honoré KAZADI LUKONDA NGUBE NGUBE a estimé en tant que
serviteur de Dieu qu’il avait une lourde mission, celle de veiller
sur le peuple en leur enseignant la Parole de Dieu, en les préparant
pour le salut et la vie éternelle. Ainsi, il s’est permis au nom
de la population démunie, appauvrie de la Province du Katanga de
dénoncer le trafic et l’exploitation frauduleuse de l’uranium,
l’exploitation des pauvres creuseurs sans protection et mesures
préventives de sécurité, etc.
Et
le tout-puissant Gouverneur de la Province du Katanga va décider
d’en finir avec lui. Il ira chez l’infortuné avec des policiers
à une heure du matin, ils vont pénétrer dans sa parcelle, les
chiens seront abattus à bout portant, la porte de la maison
enfoncée, Monseigneur NGUBE NGUBE sera arrêté et amené auprès
des services de sécurité où il va passer plusieurs jours. Une
fois libéré, il a toujours pris son courage de dénoncer le
comportement maffieux du Gouverneur Moïse KATUMBI CHAPWE.
Par
ailleurs, dans un document intitulé « Homicide des frères
et sœurs Katangais, un jugement attend tous les trafiquants de
l’uranium », le Prélat protestant s’insurge contre les
décisions créant et annulant le rôle de la Brigade anti-fraude à
Lubumbashi par le Gouvernement provincial de Monsieur Moïse KATUMBI.
Et le 16 novembre 2007, une enquête sera menée par les Députés
provinciaux intitulé « Rapport de la mission d’enquête
parlementaire effectuée à Likasi sur la pollution des rivières
MURA et PANDA par des produits radioactifs ». Ce rapport n’a
jamais été rendu public, pourquoi ?
Ce
qui est grave, pour les élections du 28 novembre 2011, Monsieur
Moïse KATUMBI CHAPWE mettra tous les moyens à la disposition de la
Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, afin
que ses adversaires politiques, malgré leur popularité et le fait
qu’ils étaient élus, ne figurent pas sur la liste des Députés
véritablement élus puisqu’il entretenait déjà des relations
avec le Président de cette institution comme le démontre le
document du 19 août 2003 où Monsieur ROBERTI de la banque
Belgolaise a fait des transferts au profit du Président de la CENI
pour le compte de Monsieur Moïse KATUMBI. (Voir document en annexe).
Connaissant
ses méthodes d’opération pour le dénigrement, l’humiliation,
les mensonges et les calomnies, Monsieur Moïse KATUMBI fera appel en
date du 28 novembre 2012, soit une année jour pour jour après les
élections du 28 novembre 2011, à Monsieur Jean NZENGA KONGOLO son
complice de tout le temps devenu Coordonnateur Provincial de la
Majorité Présidentielle et de l’Honorable MWENGE MAFUTA
(suppléant de Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE aux élections de la
Députation provinciale de 2006), devenu aussi Secrétaire Exécutif
Provincial de la Majorité Présidentielle dans le seul objectif de
tout contrôler.
Les
deux Messieurs vont prendre une décision dont la teneur est la
suivante :
DECISION
N°001/BUR-POL/MP-KAT/2012
Le
Bureau politique provinciale de la Majorité Présidentielle
« M.P. »/KATANGA ;
Considérant
le climat sociopolitique malsain entretenu par la Solidarité
Congolaise pour la Démocratie et le Développement « SCODE »
en sigle au Katanga, parti membre de la Majorité Présidentielle ;
Considérant
que le Président National de la SCODE a depuis plus d’une année,
entrepris des actions politiques et médiatiques isolées contraires
à l’esprit de la Charte de la Majorité Présidentielle ;
Constatant
que ces actions sont susceptibles de créer la confusion et de
compromettre les objectifs définis dans notre Charte ;
Attendu
que ces déclarations peu accommodantes et préjudiciables à la
Majorité Présidentielle violent les prescrits des dispositions
statutaires et réglementaires de notre plateforme ;
Considérant
la gravité des faits de nature à troubler l’ordre public et
partant à déstabiliser les institutions provinciales et à les
détourner de l’objectif primordial qui est le développement de
notre province ;
Considérant
que ces faits sont de nature à porter atteinte grave à l’image de
la Majorité Présidentielle du Katanga ;
Considérant
que plusieurs actions du Bureau de la Majorité Présidentielle
Katanga à l’égard des responsables provinciaux de ce parti en vue
de ramener ces derniers sur le droit chemin, sont restées
infructueuses ;
Considérant
que notre Lettre n° 0011/MP/KAT/2012 dont l’objet « Demande
de clarification de votre position » et d’après le délai
lui imparti de 72 heures est restée sans suite ;
Considérant
la nécessité de maintenir la tranquillité et la paix, un mouvement
fort, compétitif, discipliné et cohérent en vue de répondre au
souci de l’efficacité de notre action politique au service de la
Nation en général et du Katanga en particulier ;
Vu
la Charte restructurée portant organisation et fonctionnement de la
Majorité Présidentielle, à son TITRE V, article 35 et 36 alinéas
3 et 5 ;
Vu
l’Acte de Nomination du 28 octobre 2009 portant désignation des
membres du Bureau Politique et du Secrétariat Exécutif de la
Majorité Présidentielle du Katanga ;
Vu
la nécessité et l’urgence ;
La
Coordination politique provinciale de la Majorité
Présidentielle/KATANGA entendue ;
Décide :
Article
1er :
Est suspendu, jusqu’à nouvel ordre, de sa qualité de membre de la
Majorité Présidentielle/KATANGA, le Parti politique Solidarité
Congolaise pour le Développement, SCODE, en sigle.
Article
2 : Le Secrétaire Exécutif de la Majorité Présidentielle au
Katanga est chargé de l’exécution de la présente décision.
Article
3 : La présente décision entre en vigueur à la date de sa
signature.
POUR
LE BUREAU POLITIQUE
Honorable
MWENGE MAFUTA,
Secrétaire Exécutif et
Jean
NZENGA KONGOLO,
Coordonnateur (voir document en annexe).
Et
une lettre sera notifiée au siège de mon Parti situé sur l’avenue
Kabulo Roger, dans la commune de Katuba à Lubumbashi, adressée au
Président Provincial de mon Parti en ces termes :
Monsieur
le Président Provincial,
Par
la présente, j’ai le regret de vous notifier la Décision
n°001/BUR-POL/M.P.-KAT/2012, ci-annexée, du Bureau politique de la
Majorité Présidentielle au Katanga telle qu’arrêtée à l’issue
de sa réunion du 19 novembre 2012.
A
cet effet, votre Parti politique est tenu de s’abstenir de
participer aux activités de la Majorité Présidentielle au Katanga,
moins encore de faire usage des logos et autres enseignes de notre
Plate-forme durant toute la période de cette suspension.
Veuillez
agréer, Monsieur le Président Provincial et cher camarade,
l’expression de mes sentiments patriotiques.
Honorable
MWENGE MAFUTA,
Secrétaire Exécutif.(voir document en annexe).
Il
ne faut pas être dupe pour comprendre et savoir à quel jeu le
tout-puissant Gouverneur de la Province du Katanga, Monsieur Moïse
KATUMBI CHAPWE joue.
III.2.
Vis-à-vis
des opérateurs miniers
Avant
que Monsieur Moïse KATUMBI ne soit Gouverneur de la Province du
Katanga, une centaine de sociétés minières se trouvaient sur le
sol katangais. Et Monsieur Moïse KATUMBI commença à les convoquer
une à une soit pour qu’on lui donne des parts sociales, pour les
membres de sa famille ou par personne interposée, et souvent il
utilise des sociétés contrôlées par des expatriés qui ne sont
que des prête-noms à son service. Les sociétés minières qui ont
eu peur, ont cédé à ses caprices.
Ainsi,
l’on remarquera que dans plusieurs carrières et mines ce sont les
engins de marque BELL de fabrication australienne, dont il est le
représentant exclusif en République Démocratique du Congo, qui
sont dans toutes les mines de la Province du Katanga. Ses associés
australiens des engins BELL, jouissent des faveurs de leur associé
Monsieur le Gouverneur et fournissent officiellement ces engins au
nom du soi-disant libéralisme économique et du développement de la
Province du Katanga.
Les
engins de marque BELL qui arrivent d’Australie entrent directement
au Katanga sans être dédouanés, au motif qu’ils ont été
commandés par le Gouvernement provincial du Katanga et un mois après
ils sont enregistrés au nom de la Mining Company Katanga, MCK en
sigle, société qui appartient à Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE.
Les
sociétés chinoises qui n’ont pas voulu obtempérées à cette
menace ont été carrément mises dehors.
Pour
décourager les autres opérateurs miniers dont la plupart des
chinois et des indiens qui ont installé des fours artisanaux, il
s’attaque à eux soi-disant qu’ils polluent les nappes
phréatiques et leur interdit l’exportation des minerais bruts. Au
même moment il favorise des sociétés minières où il est
actionnaire ou partenaire par la sous-traitance.
Souvent,
lorsqu’une société minière n’accepte pas que Monsieur Moïse
KATUMBI, ou un membre de sa famille ou un proche à lui ne soit pas
actionnaire, il utilise la pression des creuseurs artisanaux. Et ces
derniers vont s’installer dans la concession pour creuser les
minéraux. Et pour les déloger, ladite société sera contrainte
d’accepter la proposition du Gouverneur afin que le calme revienne.
Et après avoir atteint son objectif, Monsieur Moïse KATUMBI se fait
passer pour quelqu’un qui concilie les intérêts des uns et des
autres. Il rassure et garantit une stabilité aux investisseurs et
veille à ce que les creuseurs artisanaux ne soient pas les grands
perdants suite aux pressions des multinationales. L’homme sait s’y
prendre.
Les
sociétés minières ont l’obligation de sponsoriser d’une
manière directe ou indirecte l’équipe de Tout-puissant Mazembe.
Et à chaque rencontre des matchs, le comité de Mazembe leur envoie
des billets qu’ils sont dans l’obligation de payer. Monsieur
Moïse KATUMBI fait des appels de fonds à but caritatif, qui passe
en direct à la télévision, et il impose aux sociétés minières
le montant à donner à son projet mais par la suite, elles n’en
voient pas les résultats. Et pour bien maquiller son forfait, il le
fait parfois en présence des Consuls Généraux résidants dans la
ville de Lubumbashi.
Toutes
les personnes invitées à la cérémonie de récolte des fonds,
l’une ou l’autre devaient témoigner de l’importance du projet
et de la magnanimité du Gouverneur Moïse KATUMBI.
En
plus des taxes que les sociétés minières paient, il leur oblige
parfois de construire des routes, de réhabiliter des édifices
publics.
Monsieur
Moïse KATUMBI taxe lourdement les sociétés minières qui ne
respectent pas les accords conclus. Il bloque les camions d’autres
opérateurs au motif que les conducteurs trichent sur la déclaration
en douane. Il permet ainsi, à ses camions « HAKUNA MATATA »
qui signifie en swahili « qu’il n’y a pas de problème »
de passer tranquillement sans déclaration ni inspection. Et le
douanier qui ose lever son petit doigt est écrasé comme une mouche.
Monsieur
Moïse KATUMBI CHAPWE veut faire voir qu’il fait respecter
l’autorité de l’Etat alors que c’est lui le véritable
contrebandier, le maffieux ou le criminel financier qui se transforme
en gendarme et en connaissance de cause. Le Katanga a eu à connaître
« les bombardiers et les cobaltistes », surnom qu’on
donnait aux personnes qui volaient et pillaient le cobalt de la
Gécamines et volaient des Jeep 4x4 en Zambie pendant la deuxième
République.
III.3.
Vis-à-vis
des opérateurs économiques
Le
plus grand scandale qu’on a vécu dans la ville de Lubumbashi,
c’est lorsque Monsieur Moïse KATUMBI a envoyé des policiers
menotter et tabasser Monsieur SENGA, Président Urbain de la
Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle, au motif que le
terrain de Monsieur SENGA se trouve sur la grande route qui mène
vers l’Aéroport international de la Luano. Ce terrain devait être
récupéré, soi-disant pour l’intérêt général. Malgré
l’intervention des autorités judiciaires, et les documents en
bonne et due forme que détient Monsieur SENGA, Monsieur Moïse
KATUMBI CHAPWE est passé outre. La scène d’humiliation de
Monsieur SENGA fera la une dans toute la ville de Lubumbashi.
Il
favorise d’autres commerçants surtout les importateurs de poisson
chinchard communément appelé « Mpiodi » en leur
facilitant la fraude douanière afin de vendre leurs produits hors
prix concurrentiel.
Ainsi,
il a ouvert plusieurs restaurants pour combattre ses concurrents et
pour rafler la clientèle V.I.P.
Les
cérémonies et les buffets officiels sont organisés dans ses
restaurants. Au mois de janvier et mars 2013, il a empêché d’autres
opérateurs économiques d’importer de la farine de maïs tant que
son stock à lui n’était pas encore épuisé.
Il
a obligé les propriétaires des grandes surfaces de réhabiliter les
écoles de la ville de Lubumbashi, malgré que la réhabilitation de
ces écoles est prévue dans le budget du Gouvernement provincial.
Les Députés provinciaux qui ont osé dénoncer ses magouilles et
détournements de fonds, ont été copieusement corrigés. Malgré
des plaintes à la justice, Monsieur Moïse KATUMBI est resté fort.
IV.4.
Vis-à-vis
de la population
La
classe moyenne katangaise dont a rêvée MOBUTU n’existe plus. Tous
ceux qui ne sont pas avec lui sont traqués jusqu’à abandonner
leur projet. La souffrance de la population ne lui dit absolument
rien. A titre illustratif, dès que la saison sèche commence dans la
ville de Lubumbashi, beaucoup de jeunes gens pour survenir à leurs
besoins, ont coutume de fabriquer des briques cuites. Cependant, le
tout-puissant Gouverneur vient de construire une briqueterie, et pour
qu’il garde le monopole de vente des briques cuites, il a envoyé
des policiers arracher des moules à cette pauvres population. Et
quand il envie un terrain, il ne cherche même pas à négocier, il
arrache par la force. La population du quartier CRAA dans la ville de
Lubumbashi a eu à souffrir pendant plusieurs mois. La population du
village KASANGIRI s’est vue réveiller à quatre heures du matin
pour assister impuissant à la destruction de son village par les
policiers par le seul motif que le tout-puissant Gouverneur voulait
s’emparer de leur terrain ou village.
Pour
bien maquiller son forfait et se faire passer pour Saint Nicolas, ce
qu’il n’est pas, le tout-puissant Gouverneur de la Province du
Katanga devient magnanime. Il distribue des billets de 100$ par-ci
par-là et fait des dons à gauche à droite. Il fait croire qu’il
a acheté des bus pour les étudiants de Lubumbashi, cependant, les
recettes de transport sont versées pour son compte. L’homme sait
ce qu’il fait puisqu’il sait à quel moment endormir le peuple.
L’exploit
du tout-puissant Gouverneur de la Province du Katanga a traversé les
limites de sa province. Ainsi à travers toutes les provinces, les
gens parlent de la bienfaisance de Monsieur Moïse KATUMBI, le
katangais. A Goma, une ville située à l’Est de la République
Démocratique du Congo, il donne 150.000$ pour un stade qui manquait
la pelouse ; à Mbuji-Mayi, son nom circule comme un petit
pain ; à Kananga et à Kisangani mêmement. L’âme du
charitable Moïse KATUMBI soulage les nécessiteux en mettant la main
dans la poche.
Cependant,
personne ne se demande d’où vient l’argent et avec quelle banque
opère-t-il? D’autant plus qu’il dépense sans compter « Apesa
atala te » comme on dit en lingala, une des langues nationales
en République Démocratique du Congo, qui signifie « Il donne
sans regarder ». La réponse est claire, c’est l’argent
qu’il récolte à longueur des journées sans fournir beaucoup
d’efforts. Et lorsqu’il y a match de football de l’équipe
nationale, Monsieur Moïse KATUMBI ne se gêne pas de narguer
l’opinion, soi-disant en signe de motivation, il promet aux joueurs
de l’équipe nationale une prime de 50.000$ pour chaque but marqué.
Et lorsque l’équipe nationale avait marqué quatre buts, il leur a
donné 200.000$. Cet homme est spécial dans le mensonge, la
manipulation et les magouilles.
Dans
un rapport du Centre de Droits de l’Homme (CDH), une organisation
de défense des droits de l’homme œuvrant au Katanga que j’ai eu
aussi à diriger, a dénoncé publiquement l’interférence du
Gouverneur Moïse KATUMBI dans les décisions judiciaires. Le CDH
s’est appuyé sur un conflit foncier qui oppose la Regideso (Régie
de distribution d’eau) à la famille KARERE. Un arrêt de la Cour
d’Appel de Lubumbashi, selon cette ONG, avait reconnu cette famille
comme propriétaire de la concession querellée où est installée la
station de distribution d’eau de la Regideso. Toujours selon cette
ONG, le Gouverneur KATUMBI s’est interposé pour que l’arrêt
rendu par cette cour ne soit exécuté. (Source :
radiookapi.net, le 13 octobre 2009).
Pourquoi
a-t-il voulu spolié le bien de la famille KARERE ?
La
raison est simple, il a eu à dépensé beaucoup d’argent pour le
projet de captage d’eau de LUANO qui n’a pas abouti à des
résultats concrets ? Car ce projet devrait alimentation en eau
toute la ville de Lubumbashi. La nappe d’eau, contrairement aux
estimations, produisait moins. Et les des machines acquises sur fonds
propres du Gouvernement provincial (sans compter l’aide des
opérateurs miniers) avaient coûté trop cher.
Dans
un article publié par la presse internationale intitulée « Katanga
Big Boss » du Journal Le Soir par Colette Braeckman, le 07 mai
2009, Moïse KATUMBI proclame tout haut : « Moi,
c’est le peuple que je vais corrompre. Je vais répondre aux
besoins de mes électeurs, tenir mes promesses … »
Le
peuple est déjà aveuglé parce qu’il accepte tout ce qu’il
fait, mais commence déjà à se réveiller doucement.
IV.5.
Vis-à-vis
des autres clubs de football
Dans
la ville de Lubumbashi, et cela depuis plusieurs années, le club de
Tout-puissant Mazembe et celui du FC LUPOPO sont parmi les meilleurs
de la ville. Voulant diminuer sensiblement et mettre à terre
l’équipe de FC LUPOPO Moïse KATUMBI s’est attaqué dans un
premier temps à toute personne qui voulait être Président de
l’équipe de LUPOPO, ou dès que la personne s’entêtait, il
utilisait des moyens maffieux pour le détruire, c’est le cas de
l’Honorable NAZEM NAZEMBE, l’Honorable FAUSTIN, etc.
Dans
sa campagne de vouloir anéantir l’équipe adverse du FC LUPOPO, il
est allé plus loin jusqu’à écraser les supporters de ce club qui
lui tenait tête ou qui l’insultaient au stade. Ainsi pour
intimider les supporters de LUPOPO Saint Eloi, il va faire arrêter
un grand supporter de LUPOPO répondant au nom de Monsieur MINGA. Ce
dernier sera ligoté, menotté, déchaussée et amené manu militari
au Gouvernorat de la Province du Katanga où le tout-puissant
Gouverneur va prononcer sa sentence devant la presse en
disant : « MINGA, tu vas allez en prison ». Et
cette déclaration a été faite en présence du Procureur Général
Monsieur ESABE. Le sort de Monsieur MINGA étant connu d’avance, il
est entrain de purger une peine de 5 ans à la prison de Kasapa à
Lubumbashi.
IV.6.
Le
rôle de la Presse
Le
Gouverneur de la Province du Katanga, Monsieur KATUMBI CHAPWE a
compris, pour bien se couvrir de son comportement maffieux, et
soigner son image de marque sur le plan tant national
qu’international, il avait tout intérêt de s’intéresser à la
Presse tant écrite qu’audiovisuelle. Et tous les journalistes qui
n’étaient pas d’accord avec lui, devaient payer le prix. Ce
pactole lui a permis d’acheter les consciences des gens, d’affermir
ses velléités despotiques, de museler la presse libre et
indépendante, pour lui permettre de régner en toute quiétude.
Sur
le plan local et national, il utilise la presse pour vilipender ses
concurrents potentiels ou toute personne qui ose s’attaquer ou
dénoncer tout ce qu’il fait d’illégal dans la Province du
Katanga. Et pour cela il fallait une presse à sa solde. Ainsi, il a
mis en place un système de corruption et à Lubumbashi et à
Kinshasa. Pour la presse écrite, la manne qui vient du Gouverneur
varie entre 1.000 et 2.500$, pour la presse audiovisuelle, chaque
télévision à sa solde touche au minimum 5.000$ le mois.
Sur
le plan local, vous comprendrez que dans l’état où se trouve la
presse au Katanga ou ailleurs dans le pays, cette manne qui tombe
soi-disant du ciel pour les aider est destinée à acheter leur
conscience et leur silence sur tous les actes illégaux et autres que
Moïse KATUMBI commet au Katanga.
Ainsi
vous verrez les journalistes même de la chaîne publique, la Radio
Télévision Nationale Congolaise/Katanga, inciter à la haine
tribale et à la violence contre toute personne qui ose dénoncer sa
mauvaise gestion.
Sur
le plan national, le montant pour la presse écrite et audiovisuelle,
voire les responsables de la chaîne publique varie entre 10.000 et
20.000$. Et toute personne qui ose critiquer ou dénoncer le
comportement maffieux de Monsieur Moïse KATUMBI reçoit un chapelet
d’insultes, des propos déshonorants et désobligeants pour le
faire taire, et cette personne ne jouit même pas de son droit de
réponse qui est régit par les textes légaux de la République.
Sur
le plan international, Monsieur Moïse KATUMBI achète des
publi-reportages dans des revues et journaux pour qu’on améliore
son image de marque avec des interviews et qu’on démontre qu’il
est réellement le sauveur de la population Katangaise.
Et
lorsqu’un article est publié dans la presse ou dans une revue
internationale, il achète plusieurs exemplaires afin de les
distribuer gratuitement dans toute la province. Tandis que quand
l’article publié ne l’est pas en sa faveur, il achète plusieurs
exemplaires qu’il destine à la destruction. Le dernier cas est le
film documentaire du cinéaste belge Thierry Michel intitulé
« L’Irrésistible Moïse KATUMBI » a été combattu par
Monsieur Moïse KATUMBI pour sa sortie en Belgique et partout
ailleur.
La
population de la ville de Lubumbashi était estomaquée de constater
que les mêmes personnes qui ont fait des déclarations librement sur
la gestion (journalistes et activistes des droits de l’homme)
calamiteuse du Gouverneur de la Province du Katanga, puissent se
redire après la sortie officielle du documentaire du cinéaste belge
Thierry Michel. Il n’y a que les sourds qui ne peuvent rien
entendre. Et quelques uns des intervenants ont eu le culot de
promettre engager des poursuites judiciaires contre le cinéaste
belge Thierry Michel et d’autres à le menacer officiellement.
Bref,
plusieurs organes de presse écrite et audiovisuelle font ainsi
allégeance au tout-puissant Gouverneur de la Province du Katanga. Et
il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir. Et ceci risque d’être
considéré comme la colonisation d’une population par une
personne.
La
presse acquise à sa cause au Katanga et dans la capitale Kinshasa,
présente Monsieur Moïse KATUMBI comme un homme honnête plein de
bonté, humble, assoiffé de justice. C’est l’apologie d’un
homme qui se considère comme « Dieu le Père »
(Godfather) pour la population du Katanga.
Pourquoi
la population katangaise comprend maintenant ?
Parce
que le tout-puissant Gouverneur de la Province du Katanga les a
affamés et leur a fait manger de la farine avariée à partir du
mois de février jusqu’à avril 2013.
A
titre illustratif, pour faire sensation en République Démocratique
du Congo, Congo News, moyennant des miettes publie en date du lundi
16 septembre 2013 un grand titre : Réunion
secrète à Elaïs, Complot, la tête de Moïse Katumbi mise à prix
à l’insu de Kabila.
Et de même, un autre journal à sa solde « Le Potentiel »,
écrit aussi Moïse Katumbi Chapwe, cible d’une cabale.
Quelle
honte pour ces deux journaux de mon pays qui sacrifient l’objectif
et la déontologie professionnelle.
V.
Conclusion
Malgré
les différentes identités dont Moïse KATUMBI CHAPWE ou TSHAPWE,
SARIONO Moses KATUMBI, KATUMBI Moïse D’AGNANO, D’AGNANO KATUMBI
Moïse, c’est la même personne qui profitant de la pauvreté, de
l’inconscience, de la naïveté, de l’ignorance et de la bonne
foi de tout un peuple pour le faire croire qu’il était
millionnaire au moment où réellement il était endetté jusqu’au
cou. Avec des procédés de racketage, d’intimidation, de menace de
mort, de pillage, de détournement, de blanchissement d’argent,
d’incitation à la haine tribale et à la violence, de fraude
douanière, de faux et usage de faux, système d’ingérence dans la
justice, non respect aux valeurs humaines, de la corruption à ciel
ouvert dans son système ; l’homme est devenu soit disant le
plus riche de la République Démocratique du Congo et voire de la
planète et se fait respecter par des hommes crédibles et d’une
intégrité morale irréprochable au pays comme à l’étranger.
Il
est important de souligner qu’avec la maffia et la corruption,
Monsieur Moïse KATUMBI utilise des personnalités politiques
congolaises et étrangères pour améliorer son image, et de bien
maquiller ainsi, l’origine de sa fortune.
La
vérité finira par triompher et la justice rendue pour le peuple
afin de mettre fin à cette escroquerie du siècle au moins pour la
République Démocratique du Congo.
- Environnement et Tourisme
- Environnement
La
plupart des rivières de la province du Katanga sont polluées par
certaines compagnies minières. Et l’un des dossiers les plus
graves qui risquerait de coûter la vie à plusieurs personnes est le
cas de la population du quartier TSHIAMILEMBA où la société CHEMAF
ne se conforme pas aux normes légales environnementales et pollue
ainsi les puits d’eau des paisibles citoyens ainsi que la rivière
NAVIUNDU.
Le
lac LUFIRA est polluée par les déchets de la Gécamines où l’on
pèche du poisson Tilapia communément appelé KAPOLOWE.
Cette
pollution permet ainsi la perturbation de l’écosystème de la
rivière. Ainsi, par exemple les poissons de la LUFIRA ne grossissent
plus du fait d’accumulation des métaux lourds dans leurs
nageoires.
D’après
les analyses d‘un laboratoire indépendant, l’on peut trouver des
pourcentages de cuivre et de cobalt dans les nageoires des poissons.
Il
serait souhaitable d’interdire la consommation des poissons de ce
lac. Et que l’Etat subventionne toute personne de bonne volonté
qui plante des arbres le long des grandes artères pour maintenir et
protéger l’écosystème.
- Tourisme
Comment
développer le Tourisme en République Démocratique du Congo ?
L’industrie
touristique occupe une place de choix dans les activités de nombreux
pays et pour d’autres la source principale de leurs richesses et
qui sont classés parmi les pays très développés. Le comportement
du citoyen congolais fait perdre à la République Démocratique du
Congo d’énormes ressources mises à notre portée sans beaucoup
d’effort, suite à une mauvaise gestion de notre faune et flore.
Ces ressources renouvelables qui doivent nous servir pour un
développement intégral de notre pays sont en train d’être
dilapidées gratuitement.
L’Ile
de la Réunion pour la diversité de ses plages, son lagon en eau
profonde, sa plage de sable noir volcanique, ses forêts primaires,
ses ravins encaissés et ses chutes d’eaux reçoit chaque année
570.000 visiteurs avec un chiffre d’affaires de plus 1,7 milliards
de dollars américain. Chiffre d’affaires qui dépasse même celui
de l’industrie locale.
Le
Sénégal, rien qu’avec ses plages ensoleillés toute l’année,
les plages de débarquement en commémoration de l’esclavagisme et
l’île de Gorée, reçoit plus de 700.000 visiteurs par an, avec un
chiffre d’affaires de 300 milliards de CFA. Le tourisme et la
deuxième source de devises après la pêche.
Le
Kenya, avec ses parcs et réserves nationaux qui représentent 8% de
la surface du territoire, dans lesquels on retrouve des grands
troupeaux de buffles, beaucoup d’éléphants, des zèbres, des
impalas, la girafe, des hippopotames, etc.
Des
carnivores tels que le lion, le guépard, le léopard, crocodiles,
etc. et plus de 500 espèces d’oiseaux, reçoit chaque année plus
d’un million de visiteurs avec un chiffre d’affaires de plus de 5
milliards de dollars américain.
Les
exemples que nous venons d’évoquer sont légions et il est
inconcevable que notre Gouvernement puisse présenter pour l’ensemble
des activités et dans tous les secteurs un budget qui avoisine à
peine 7 milliards de dollars et un secteur comme le tourisme ne
puisse pas contribuer.
La
République Démocratique du Congo, bénie par la nature, est aussi
une terre de tourisme ; peu d’endroits au monde égalent la
beauté des territoires du nord-est de notre pays, nos lacs aux
confins du Nil. La moitié du pays est constitué de la savane, un
des habitats les plus variés de toute l’Afrique. Mais le tourisme
n’y a jamais été mis en valeur, tout le contraire des pays
d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe.
Outre
ses richesses minières, la République Démocratique du Congo a
beaucoup d’autres avantages à faire valoir. Il est le premier pays
d’Afrique du point de vue de l’étendue de ses forêts (la moitié
du territoire national est occupé par de la forêt équatoriale) et
le plus important pour la préservation de l’environnement mondial.
C’est à partir de 2007, réellement, que le bassin du Congo est de
plus en pus le centre de préoccupation du monde entier.
La
République Démocratique du Congo se classe parmi les 10 pays de la
méga biodiversité du monde avec 480 espèces de mammifères, 565
espèces d’oiseaux, 1.000 espèces de poissons, 350 espèces de
reptiles, 220 espèces de batraciens.
Elle
a une faune naturelle exceptionnelle (on y trouve tous les grands
animaux de l’Afrique) et a des espèces rares. Des milliers
d’hectares de forêts sont dégradés, entrainant une diminution de
la biodiversité. Les aires protégées font l’objet de spoliation,
de contrebande et de braconnage ; la pression de la chasse et du
braconnage a été très forte sur certaines espèces (comme
l’hippopotame et l’éléphant, chassé pour l’ivoire de ses
défenses ces dernières années).
Les
principaux parcs, réserves et domaines de chasse sont :
Parcs
nationaux :
la Garamba, Kahuzi-Biega, Kundelungu, la Maïko, le Salonga, l’Upemba
et Virunga.
Réserves :
Bombo-Lumene, Bushimae, Faune à okapis, Kisimba Ikobo, Lomako
Yokokala, Mangroves, Mai-Mpili, Ngiri, Sankuru, Tanya, Tumba-Lediima.
Domaines :
Bili-Uere, Bombo-Lumene, Bushimaie, la Luama, Maika-Penge, Mangai,
Rubi-Tele, Swa-Kibula.
Il
est important qu’on puisse comprendre que le tourisme est un
secteur très important dans le développement d’un pays. Car c’est
un secteur générateur de recettes et d’emploi, moteur de
croissance et de développement.
C’est
pourquoi il serait très important que le Gouvernement puisse
subventionner les promoteurs des Parcs privés. Que ceux-ci
travaillent aussi en partenariat avec l’Institut Congolais pour la
Conservation de la Nature.
Au
Katanga, plus de quatre parcs animaliers privés ont vu le jour, où
l’on trouve des girafes, des zèbres, des gnous, des okapis, des
impalas, des singes, différents sortes d’oiseaux, etc. c’est une
fierté pour la République Démocratique du Congo.
Pouvez-vous
vous imaginer combien de touristes visitent le parc du Niger qui n’a
que trente (30) girafes. Il faudrait apprécier le nombre de
visiteurs qui viennent de partout pour visiter la beauté de la
nature au Niger. Quid du nombre de touristes qui visitent le Rwanda à
cause de nos gorilles partis dans ce pays suite à la guerre à l’Est
du pays et combien de recettes font-ils ?
Dans
le temps, pour manger le poisson communément appelé MPOKA, je
devais le manger soit à Kinshasa ou à Kalemie. Etant donné que
j’aime ce poisson, j’ai créé un lac artificiel de plus ou moins
1000m de longueur et 200m de largeur où j’ai mis des petits
poissons MPOKA que j’ai ramené de Kinshasa. Maintenant je peux
manger mes MPOKA sans me déplacer ni à Kinshasa, ni à Kalemie. Le
plus gros Mpoka pèse entre 5 et 10 kg. Et n’est-il pas vrai que
le Bon Dieu aime le peuple congolais ? Il nous appartient de le
rendre beau et plus grand, notre cher et beau pays, je dis, la
République Démocratique du Congo
Il
serait donc souhaitable que les recommandations suivantes
puissent être formulées :
- L’adoption et la promulgation de la loi cadre du Tourisme ;
- L’harmonisation des textes légaux et règlements pour une véritable promotion du secteur, prenant en compte les aspects liés à la décentralisation, notamment en matière des taxes, droits et redevances ;
- L’identification, la catégorisation et la classification des unités touristiques par notamment la création d’une commission technique de pilotage et l’activation des commissions techniques d’homologations ;
- L’adaptation de la réglementation de l’exercice du tourisme dans le pays aux normes internationales ;
- Le renforcement des capacités des acteurs du secteur du Tourisme et la promotion d’une formation professionnelle ;
- L’amélioration des relations entre les services étatiques à tous les niveaux (DGM, DGDA, DGRAD, RVF, PNC, FARDC, ANR, ICCN, ONT, SCTP, …) ;
- La subordination de la liberté des touristes étrangers de circuler à l’autorisation officielle unique, délivrée par les Missions diplomatiques et consulaires de la République Démocratique du Congo ;
- La clarification des rapports entre les pouvoirs publics et le secteur privé dans la gestion des sites touristiques, du patrimoine hôtelier de l’Etat ;
- L’assouplissement des conditions d’accès des nationaux aux crédits bancaires et d’autres institutions financières, afin de favoriser l’émergence des hommes d’affaires touristiques nationaux ;
- A la détermination des formes du tourisme préférentielles correspondant aux attraits touristiques du pays ;
- La vulgarisation de l’Ordonnance-loi n°71-016 du 15 mars 1971 portant protection des biens culturels et affichage de la liste des biens interdits d’exportation ;
- La transformation de la Circulaire n° PCE 03/790/83 du 24 août 1983 portant mesures de facilitation des conditions d’entrée, de séjour et de sortie des touristes étrangers en République Démocratique du Congo en Décret du Premier Ministre, pour renforcer son caractère attractif ;
- La simplification des formalités d’obtention des visas touristiques.
On
peut tout faire dans le respect des normes légales et dans l’intérêt
bien compris de nos populations.
Il
serait souhaitable que les autres provinces puissent emboîter les
pas. Etant donné que c’est un domaine d’investissement à haut
risque, il serait souhaitable que l’Etat, soit au niveau central ou
provincial, soutienne toutes les personnes qui militent non pas
seulement pour la protection de l’environnement, ou la lutte contre
les changements climatiques, mais qui militent aussi pour la
protection des espèces protégées.
Je
vous remercie.
Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K.
Président National
PS. Mr Jean-Claude Muyambo s'expliquera un jour.
Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO K.
Président National
PS. Mr Jean-Claude Muyambo s'expliquera un jour.
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