Trois cents enfants adoptés légalement par des Français bloqués en RDC
(Mis à jour : )
Quelque 300 enfants adoptés légalement par des couples français en République démocratique du Congo sont bloqués dans ce pays à la suite d’un gel des autorisations de sortie décidé en 2013, assure un collectif de parents qui réclame «le soutien» de Paris.
«C’est un drame pour les enfants et les parents adoptants. Ce qu’on veut, c’est obtenir le soutien des autorités, organiser un pont humanitaire pour protéger les enfants le temps que cette crise soit réglée. Nous espérons une mobilisation de la classe politique», explique à l’AFP l’un des membres de ce collectif souhaitant conserver l’anonymat.
«Jusqu’à présent, le Quai d’Orsay ne veut pas nous recevoir, nous interdit +gentiment+ d’aller sur place et nous renvoie vers nos agences», les organismes autorisés pour l’adoption, précise-t-il.
Sollicité par l’AFP, le Quai d’Orsay n’avait pas encore réagi mercredi en début de soirée.
Le «noyau dur» du collectif regroupe une trentaine de familles adoptantes en RDC, explique ce père.
«Les tribunaux congolais ont validé en septembre 2012 notre adoption d’une fratrie de deux enfants âgés aujourd’hui de 5 et 6 ans. On nous empêche même de leur parler».
En tout, ce sont environ 1.300 dossiers d’enfants congolais légalement adoptés par des familles françaises, américaines, canadiennes, italiennes, néerlandaises et belges principalement, qui restent bloqués depuis deux ans en RDC. «Certains attendent même depuis quatre ans».
Pourtant, les enfant portent déjà le nom de leurs parents adoptifs.
Fin 2013, Kinshasa a suspendu les autorisations de sorties pour les enfants adoptés par des étrangers. Cette décision de la Direction générale des migrations avait été justifiée par des informations selon lesquelles des enfants congolais adoptés dans certains pays auraient été maltraités ou leur adoption transférée à des couples homosexuels.
La loi congolaise interdit l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Le gel des sorties a été renouvelé en septembre 2014.
«Nos enfants sont maintenus dans des orphelinats bondés qui manquent de tout, où les conditions sanitaires sont très précaires», poursuit le membre du collectif. Récemment, un enfant adopté par un couple français est décédé. «Une dizaine d’enfants sont morts en 2015, pour rien, dans une indifférente quasi-totale», déplore-t-il.
Selon lui, «un conseil des ministres (en RDC), vendredi, serait censé traiter rapidement les dossiers classés +propres+». D’autres dossiers, selon les autorités congolaises, rencontrent «des problèmes techniques» et d’autres sont considérés «frauduleux».
«Les familles veulent être réunies. Nous sommes prêts à nous installer en RDC comme l’a fait notamment un couple américain. Les enfants leur ont été confiés mais ne peuvent pas sortir du pays».
«François Hollande a transmis en 2014 une lettre au président congolais. Cela a permis de contribuer au départ de huit enfants en septembre», affirme-t-il.
La RDC s’était aussi dite prête en mai 2015 à autoriser le départ de 32 enfants adoptés par des étrangers.
Le collectif a créé une page Facebook «RDC Adoption», un site www.adoption-rdc.org et un compte Twitter.
«Jusqu’à présent, le Quai d’Orsay ne veut pas nous recevoir, nous interdit +gentiment+ d’aller sur place et nous renvoie vers nos agences», les organismes autorisés pour l’adoption, précise-t-il.
Sollicité par l’AFP, le Quai d’Orsay n’avait pas encore réagi mercredi en début de soirée.
Le «noyau dur» du collectif regroupe une trentaine de familles adoptantes en RDC, explique ce père.
«Les tribunaux congolais ont validé en septembre 2012 notre adoption d’une fratrie de deux enfants âgés aujourd’hui de 5 et 6 ans. On nous empêche même de leur parler».
En tout, ce sont environ 1.300 dossiers d’enfants congolais légalement adoptés par des familles françaises, américaines, canadiennes, italiennes, néerlandaises et belges principalement, qui restent bloqués depuis deux ans en RDC. «Certains attendent même depuis quatre ans».
Pourtant, les enfant portent déjà le nom de leurs parents adoptifs.
Fin 2013, Kinshasa a suspendu les autorisations de sorties pour les enfants adoptés par des étrangers. Cette décision de la Direction générale des migrations avait été justifiée par des informations selon lesquelles des enfants congolais adoptés dans certains pays auraient été maltraités ou leur adoption transférée à des couples homosexuels.
La loi congolaise interdit l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Le gel des sorties a été renouvelé en septembre 2014.
«Nos enfants sont maintenus dans des orphelinats bondés qui manquent de tout, où les conditions sanitaires sont très précaires», poursuit le membre du collectif. Récemment, un enfant adopté par un couple français est décédé. «Une dizaine d’enfants sont morts en 2015, pour rien, dans une indifférente quasi-totale», déplore-t-il.
Selon lui, «un conseil des ministres (en RDC), vendredi, serait censé traiter rapidement les dossiers classés +propres+». D’autres dossiers, selon les autorités congolaises, rencontrent «des problèmes techniques» et d’autres sont considérés «frauduleux».
«Les familles veulent être réunies. Nous sommes prêts à nous installer en RDC comme l’a fait notamment un couple américain. Les enfants leur ont été confiés mais ne peuvent pas sortir du pays».
«François Hollande a transmis en 2014 une lettre au président congolais. Cela a permis de contribuer au départ de huit enfants en septembre», affirme-t-il.
La RDC s’était aussi dite prête en mai 2015 à autoriser le départ de 32 enfants adoptés par des étrangers.
Le collectif a créé une page Facebook «RDC Adoption», un site www.adoption-rdc.org et un compte Twitter.
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